RABAT - La Secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a achevé dimanche sa visite à Rabat au cours de laquelle elle s'est entretenue avec le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération Saad Eddine El Othmani. La secrétaire d'Etat a également rencontré le conseiller du roi Mohammed VI du Maroc, M. Taib Fassi Fihri, prédécesseur de M. El Othmani au département des Affaires étrangères. Mme. Clinton devait recevoir des membres de la société civile marocaine pour aborder des sujets ayant trait notamment aux droits de l'homme. Cette rencontre a finalement été annulée pour des raisons inconnues, indique-t-on de sources médiatiques locales. Mme. Clinton devait également s'entretenir avec le chef du gouvernement marocain, Abdelillah Benkirane, mais la rencontre n'a pas eu lieu en raison de la présence de ce dernier à la conférence internationale sur Al Qods, dont les travaux ont été ouverts dimanche à Doha (Qatar). "La visite de Mme Clinton au Maroc s'inscrit dans le cadre de la consolidation du processus des rencontres de concertation menées par les responsables des deux pays", avait indiqué un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères. La même source a précisé que la rencontre entre Mme Clinton et son homologue marocain, M. El-Othmani "permettra de passer en revue les divers aspects de la coopération bilatérale entre les deux pays et d'échanger les points de vue sur les questions régionales et internationales d'intérêt commun". L'entretien avec M. El Othmani constitue la première rencontre officielle avec un membre du gouvernement de coalition dirigé par le Parti justice et développement (PJD, islamiste), issu des élections législatives du 25 novembre 2011 et formé début janvier, relève-t-on. La chef de la diplomatie américaine était arrivée samedi soir dans la capitale marocaine en provenance d'Alger où elle avait effectué une visite de travail à l'invitation de son homologue algérien, Mourad Medelci et au cours de laquelle elle avait été reçue par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Avant Alger et Rabat, Mme Clinton s'était rendue en Tunisie où elle avait participé à la conférence des "amis du peuple syrien".