ALGER - La ministre déléguée chargée de la recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah a affirmé, jeudi à Alger, que la présence de la femme dans le domaine de la recherche scientifique "est à hauteur de 50%" ajoutant que sa présence à la tête des établissements universitaire "reste faible". "La présence de la femme dans les postes de responsabilité à la tête des établissements universitaire reste faible", a souligné Mme Benjaballah dans une déclaration à l'APS en marge de la cérémonie présidée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika en l'honneur de la femme algérienne à l'occasion de la journée mondiale de la femme. La ministre a indiqué que "trois femmes seulement sont à la tête de trois établissements universitaire sur un total de 98 établissements", ce qui est inconcevable losqu'on voit la présence de la femme sur le terrain". Elle a souligné, à cette occasion, l'impératif de faire valoir les potentialités et les compétences de la femme dans le domaine scientifique en la nommant à la tête des universités "tant qu'elle dispose des mêmes qualifications que l'homme". Par ailleurs, Mme Djaballah a appelé le gouvernement à "réunir les conditions sociales à la femme active en mettant en place des garderies adaptées à ses conditions de travail pour lui faciliter la tache et lui permettre de contribuer au développement de la société". "Il n'existe pas de texte juridique interdisant à la femme d'accéder à n'importe quel domaine, mais la classe politique actuelle affiche une certaine retenue quant à la participation de la femme à la vie politique", a-t-elle ajouté. Mme Djaballah a appelé les femmes algériennes "à s'imposer davantage aux plans professionnel et économique".