Un séminaire portant sur l'éthique, la déontologie et les franchises universitaires se tient depuis, hier, à l'auditorium de Hasnaoua. L'ouverture a été présidée par le Pr Souad Benjaballah, ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique. “L'éthique est une question universelle. Il y a des valeurs qui régissent des professions avant les lois”, a-t-elle déclaré. Et d'ajouter: “Le passage de l'éthique à la déontologie signifie qu'il y a un consensus social sur les règles et les valeurs morales qui doivent se transformer en règles juridiques.” Pour l'intervenante, les thèmes de cette rencontre sont autant de notions fluctuantes, évolutives auxquelles l'université algérienne doit donner une grande importance. “L'université est obligée de relever le double défi : la démocratisation et la qualité de l'enseignement même s'il est difficile de faire l'équilibre entre les deux”, a plaidé la représentante du gouvernement. “Il faut que l'université demeure un lieu de savoir”, a conclu Souad Bendjaballah. Inaugurant le cycle des conférences, Mohand Dahmani, professeur à l'Université de Tizi Ouzou a consacré son intervention au thème : “Les franchises universitaires, origine, utilité, fonction”. “Les universités doivent être mises à l'abri des idéologies, des partis politiques et des idées partisanes pour ne pas perturber leur fonctionnement”, dira-t-il en substance. Il a estimé, par ailleurs, que les franchises universitaires dépendent de la nature du régime politique en place. Huit autres communications étaient au programme. Cette rencontre se veut “une halte pour une analyse exhaustive et profonde des racines des dysfonctionnements agissant à l'intérieur de l'université. A. T.