L'ensemble du personnel navigant d'International Bulk carrier (IBC) a été redéployé, à titre provisoire, vers des entreprises des secteurs maritime et portuaire par le ministère des Transports suite à leur mise au chômage forcé, a indiqué mercredi IBC dans un communiqué. La mise au chômage forcé de ce personnel par les partenaires de CNAN GROUP, Pharaon & CTI, a conduit les pouvoirs publics à attacher une attention "toute particulière" à ce problème, a-t-on ajouté de même source. Ainsi, les entreprises devant accueillir le personnel "accorderont une avance d'un mois de salaire aux nouveaux venus remboursable sur plusieurs mois, afin qu'ils puissent subvenir aux besoins les plus urgents". IBC s'est engagée, en outre, à payer les reliquats des salaires "dès que sa trésorerie le permettra". Cette entreprise a précisé, par ailleurs, qu'elle doit récupérer et rapatrier ses navires dans un proche avenir, ce qui permettra de réintégrer son personnel navigant. Pour ce faire, une commission composée d'experts s'est rendu dernièrement en Malaisie, lieu de mouillage de quatre de ses navires, pour inspecter les navires afin d'évaluer leur aptitude à la navigation. IBC a rappelé, dans le communiqué, que le contentieux qui l'oppose aux partenaires Pharaon & CTI, soumis au tribunal arbitral de Paris et celui de Londres, "est supervisé directement par un commission interministérielle, siégeant au niveau du ministère des Transports". Pour rappel, 25 marins, dont 17 Algériens, de l'équipage du navire MV Blida, qui avait fait l'objet d'un acte de piraterie en haute mer le 1er janvier dernier, alors qu'il se dirigeait vers le port de Mombasa, avaient été libérés le 3 novembre dernier. Deux marins, un Algérien et un Ukrainien, avaient été déjà libérés le 12 octobre dernier.