La Commission nationale de surveillance des élections législatives a annoncé, lundi, sa décision de suspendre ses activités pour 24 heures "pour protester contre l'attitude des instances de tutelle qui n'ont pas donné suite à ses doléances", indique un communiqué de la commission. La Commission nationale de surveillance des élections législatives prévues le 10 mai a décidé de suspendre toutes ses activités pour 24 heures à compter de lundi 26 mars à 12:00 espérant que "les parties concernées prennent en charge l'ensemble de ses préoccupations et engagent un dialogue sérieux et responsable". La commission a précisé que cette décision a été prise à l'issue de la réunion de ses membres consacrée à l'examen et à l'évaluation de ses actions et des obstacles qui entravent l'accomplissement des missions qui lui sont dévolues. Parmi les préoccupations émises par la commission, le communiqué cite à titre d'exemple celle relative aux inscriptions collectives sur les listes électorales en dehors des délais légaux et sans tenir compte des conditions en vigueur. Les membres de la commission exigent, aussi, la facilitation de l'obtention des documents administratifs et judiciaires requis dans les dossiers de candidature à l'intérieur et à l'extérieur du pays. Ils exigent également que les dossiers de candidatures soient allégés pour ce qui est de la présentation de photos sur CD ou encore l'acceptation de l'attestation de sursis du Service national. Les revendications portent également sur le détachement des membres des commissions communales et de wilaya pour qu'ils se consacrent pleinement à l'accomplissement de leur mission et la mise à leur disposition des moyens logistiques. Les membres de la commission demandent en outre la prorogation des délais de dépôt des dossiers de candidatures et proposent un bulletin unique et la clarification des modalités d'application de l'article 3 de la Loi électorale relative à la réprésentation de la femme sur les listes électorales.