La 4ème et avant-dernière journée de l'atelier sous-régional sur les stratégies de mobilisation de ressources dans le cadre du projet de la "Grande muraille verte" (GMV) pour le Sahara et le Sahel, a été consacrée, jeudi, à la problématique du montage de partenariats. Les participants à cette rencontre qui réunit des représentent de huit pays africains concernés (Burkina-Faso, Djibouti, Mauritanie, Niger, Tchad, Sénégal, Mali et Algérie) ont abordé, à ce titre, les mécanismes de montage de partenariats divers et débattu de la création d'une "plateforme en réseau" pour les communautés de la GMV. Les objectifs recherchés, selon des déclarations de participants recueillies par l'APS, sont de "comprendre les avantages du montage de partenariats afin de mobiliser les ressources financières pour la mise en ouvre de la GMV, en identifiant les conditions favorables pour sa réussite". Il s'agit également, ont-ils noté, "d'informer sur l'outil plateforme en réseau pour la communauté GMV" et de "recueillir des appréciations et suggestions des acteurs partenaires en vue de proposer des mesures et des mécanismes d'amélioration de la complémentarité". La cinquième et ultime journée de cet atelier sous-régional sera consacrée, vendredi, au recueil de propositions et de recommandations autour des modalités de mise en £uvre du projet de la GMV dans 11 pays africains, à la lumière de l'expérience algérienne en matière de lutte contre la désertification. Cet atelier sous-régional est organisé par la Direction générale des Forêts au titre du projet d'appui à la mise en oeuvre de l'initiative GMV pour le Sahara et le Sahel, parrainé par l'Union africaine et appuyé par l'Union européenne, la FAO et le Mécanisme mondial de la Convention des Nations-Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD).