Les travaux du colloque national sur l'extrémisme dans la pensée, la religion et la politique organisé par l'université d'Alger 3 ont débuté, samedi à Alger, avec la participation d'enseignants universitaires et chercheurs. Le ministre de l'Enseignement supérieur et la recherche scientifique, Rachid Harraoubia, qui a présidé l'ouverture de cette rencontre, a souligné que le thème de l'extrémisme dans la pensée, la religion et la politique qui constitue une préoccupation majeure n'est pas propre à une société donnée ni lié aux paramètres temporel ou spatial". Il s'agit, a-t-il dit, "d'un trouble du savoir et du comportement à l'origine d'idées superficielles et extrémistes qui ne sauraient être vaincues que par une pensée centriste et modérée". M. Harraoubia a souhaité que "les scientifiques et experts puissent, lors de cette rencontre, éclaircir les dimensions de l'extrémisme tout en tentant d'y trouver des approches scientifiques". S'inscrivant dans le cadre des activités scientifiques de l'université, ce rendez-vous intervient à un moment où l'université algérienne connaît "un saut qualitatif" à travers les réformes engagés qui répondent aux mutations à l'échelle mondiale visant à consacrer le savoir et la recherche scientifique en tant que défis pour les sociétés.