Une cellule terroriste constituée de trois éléments a été démantelée par la police judiciaire marocaine dans la région de Meknès (150 km à l'est de Rabat), a indiqué lundi un communiqué du ministère de l'Intérieur marocain. Selon le communiqué, les membres de cette cellule, originaires d'une localité dénommée Agourai (20 km de Meknès), projetaient de commettre des actes criminels visant la destruction et la mise à feu de locaux administratifs et de sûreté, ainsi que des guichets bancaires dans la région précitée. Les membres de cette cellule avaient planifié de couper le courant électrique dans les zones abritant les objectifs ciblés, ajoute la même source précisant qu'à cet effet, ils s'activaient sur Internet pour "propager leurs idées extrémistes, inciter à la désobéissance à travers des mouvements de protestation accompagnés d'actes de destruction, et attirer le plus grand nombre de sympathisants en vue de les embrigader dans l'exécution de leurs stratagèmes". Les autorités marocaines ont annoncé ces derniers mois le démantèlement de cellules terroristes clandestines visant à préparer des attentats dans le royaume. En février dernier, le ministère de l'Intérieur avait annoncé le démantèlement d'"une cellule liée au +Parti de la libération islamique+, figurant parmi les organisations extrémistes internationales" et arrêté "trois de ses membres". De son coté, la Direction générale de la sûreté marocaine avait annoncé, le 1er octobre 2011, le démantèlement d'une "cellule terroriste de cinq membres opérant à Casablanca et Salé" qui planifiait notamment des attaques contre les intérêts occidentaux au Maroc, des sites touristiques et à l'encontre de ressortissants étrangers et de certaines personnalités. Par ailleurs, le ministère de l'Intérieur avait annoncé, en septembre dernier, l'arrestation au début du mois de trois personnes soupçonnées de vouloir perpétrer des "actes terroristes". Baptisée "Escadron Al Battar", cette cellule était liée à Al Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et avait l'intention de prendre pour cible des "services de sécurité et des intérêts occidentaux", selon le communiqué.