Le président du Front de la justice et du développement (FJD), Abdallah Djaballah, a qualifié, jeudi soir à Relizane, le 10 mai "d'occasion historique pour un changement pacifique". Présidant un meeting dans le cadre de la campagne électorale des législatives, M. Djaballah a invité l'assistance "à ne pas désespérer et ne pas écouter les partisans du boycott" en sortant massivement aux urnes pour "réaliser le changement pacifique". Il a également recommandé de ne pas quitter les centres de vote jusqu'au dépouillement des voix et la livraison des procès-verbaux à leurs propriétaires respectifs, ajoutant "ou le peuple gouverne par le biais de ceux qu'il a choisis, ou le déluge pacifique". Il a fustigé, d'autre part, ceux qui prétendent que l'Islam est une religion de foi qui n'est pas porteur de projet de construction de l'Etat et d'organisation de la société, rappelant que l'islam a traité de questions liées aux droits et libertés, à la politique, l'économie, la finance et autres, en temps de paix et de guerre. Il a expliqué que l'Islam a fixé des conditions pour ceux veulent exercer la responsabilité, tels que la moralité, le bon sens et la maturité. M. Djaballah a ajouté que des études approfondies ont affirmé que l'islam offre à l'humanité en matière de droits et libertés plus que la démocratie. Le même orateur a critiqué, d'autre part, la politique agricole, la répartition des biens et de richesses et la justice.