Le parti Jil Jadid, présidé par Sofiane Djilali, a consacré ses différentes interventions, au cours de la première semaine de campagne électorale pour les législatives du 10 mai prochain, à plusieurs thèmes, notamment l'édification d'un "Etat de droit" pour faire sortir l'Algérie du "marasme" dans lequel elle a été "enfoncée". Que ce soit à Alger, où il a entamé sa campagne électorale, à Sidi Bel-Abbès, à Saïda ou encore à Oran, M. Djilali n'a pas cessé de réitérer ses appels aux jeunes et moins jeunes à aller voter massivement pour élire les "meilleurs" candidats et édifier un "Etat de droit", "socle" sur lequel repose le programme de sa formation politique. "Il est question d'un Etat de droit qui repose sur les institutions et les hommes qui respectent la volonté du peuple, à même de rétablir la confiance entre l'Etat et le peuple", ne cesse-t-il de répéter. Le leader du parti Jil Jadid avait annoncé la couleur dès samedi dernier, soit à la veille du lancement de la campagne, en affirmant qu'il était important de se pencher sur "le système de santé, de l'agriculture et de l'Etat de droit" et ce en se réunissant avec des professionnels et des spécialistes du secteur pour faire sortir l'Algérie du "marasme" dans lequel elle a été "enfoncée". "Il est primordial de lancer des débats sur des sujets aussi cruciaux, mais il faut des débats contradictoires, sans aucun tabou, pour faire avancer les choses", a-t-il préconisé. M. Djilali a également abordé, au cours de ses meetings et rencontres de proximité, des sujets d'ordre économique, en vue de soutenir la création des PME et PMI performantes et donner ainsi du "travail à tous les Algériens", notamment les jeunes. En outre, le chef de Jil Jadid a indiqué qu'en cas de victoire le 10 mai prochain, sa formation politique proposerait la "révision" de l'immunité absolue du député en une immunité relative, politique et non économique. Il a aussi insisté sur la nécessité d'une révision constitutionnelle, l'alternance et le principe de séparation des pouvoirs. Tout en affirmant que la participation de son parti à ce scrutin constituait un début de parcours pour parachever la construction d'une "Algérie nouvelle", M. Djilali a reconnu que Jil Jadid "ne disposait pas d'un catalogue de solutions toutes faites mais d'idées pratiques et compréhensibles qui s'appuient sur un projet à même de combattre certains maux et dérives et faire bouger l'économie". Pour convaincre les citoyens d'accorder leurs suffrages à sa formation politique, le leader de Jil Jadid dit accorder sa confiance à la jeunesse et à de "nouvelles têtes, instruites et intègres" pour en faire de futurs députés qui représenteront et serviront le peuple. Le parti Jil Jadid, nouvellement créé, participera aux élections législatives du 10 mai dans 41 wilayas et avec cinq femmes têtes de liste, rappelle-t-on.