Le président du Mouvement national pour la nature et le développement (MNND), Abderrahmane Akif, a estimé, jeudi à Taher (Jijel), que les jeunes se doivent de participer au développement du pays. Présidant un meeting à la maison de jeunes de Taher (20 km de Jijel) en présence d'une assistance estimée à près de 200 personnes, M. Akif s'est longuement appesanti sur le sort des jeunes qui, selon lui, "ne sont pas impliqués dans le processus du développement socio-économique et culturel de l'Algérie". Au cours de ce meeting marqué par la présence de la Britannique, Christine MacCallure, membre du panel des observateurs de l'Union Européenne (UE) mandatés pour l'observation des prochaines élections législatives, M. Akif a ajouté que le MNND, s'il arrive à obtenir des sièges à la future assemblée nationale, a l'ambition "d'impliquer directement les jeunes dans la bataille de développement tous azimuts du pays", a-t-il dit, avant de dénoncer le prétexte du "manque d'expérience" qui leur est notifié en réponse à chaque demande d'emploi dans les divers secteurs d'activités. Cette marginalisation, a-t-il souligné, fait d'entre nombre de jeunes, de potentiels "harragas" du fait que leur pays "ne leur offre pas des chances de faire valoir et prouver leurs talents et leur capacités intellectuelles ou professionnelles". S'agissant de la wilaya de Jijel à laquelle il a rendu hommage ainsi qu'à ses figures du mouvement national, le président du MNND a estimé que cette région "vit encore dans une situation d'abandon, alors qu'elle a toutes les potentialités pour un véritable décollage économique". Cette situation est "le résultat des atermoiements des responsables qui ont promis monts et merveilles en direction de cette wilaya", a-t-il ajouté avant d'appeler les électeurs à se rendre en masse aux urnes, le 10 mai prochain, pour "faire le choix des hommes qu'il faut à la future APN".