La présidente du Parti de l'équité et de la proclamation (PEP), Naïma Salhi, a affirmé vendredi à Souk Ahras, que sa formation politique "œuvrera à élever le niveau du système éducatif algérien". Une tâche qui sera "une priorité", en cas de victoire du PEP aux élections législatives, a-t-elle souligné au cours d'un meeting de campagne qu'elle a animé devant une assistance nombreuse réunie à la salle Miloud-Tahri, en prévision des législatives du 10 mai 2012. Mme Salhi a considéré, à ce propos, que le niveau de l'école algérienne est "bas", ce qui conduit, selon elle, à une "forte déperdition scolaire" et à "une surcharge des classes", tout comme "c'est le cas à l'université". Le PEP "n'est pas une formation politique circonstancielle, créée uniquement pour les élections législatives, a-t-elle encore ajouté, soulignant qu'il (le PEP) sera "légué aux générations". Le pouvoir judiciaire est "au sommet de la pyramide du pouvoir", et aura la lourde charge de mettre fin à la corruption, si le programme du PEP venait à être mis en œuvre", a-t-elle encore soutenu. Mme Salhi, s'adressant à "tous les électeurs", a assuré que si son parti venait à obtenir une majorité à l'Assemblée nationale, des "permanences seraient ouvertes dans toutes les wilayas pour recueillir les préoccupations des citoyens". Elle a poursuivi son exposé sur le programme du PEP, en abordant la question de la lutte contre la criminalité, qui sera "résolument menée par les services de sécurité". La présidente du PEP a également fait état d'une "démarche" de son parti visant à "encourager la création des petites et moyennes entreprises", avant d'ajouter qu'à l'horizon 2020, le PEP prévoit la création "des millions de PME". Abordant d'autres volets de son programme, notamment la prise en charge des préoccupations des fellahs et la relance du secteur de l'agriculture, Mme Salhi a appelé les électeurs à accorder leurs voix aux listes du PEP qui a "conscience de l'impact socioéconomique du travail de la terre".