Le président du Front de la justice et le développement (FJD), Abdallah Djaballah, a souligné samedi à Constantine que la promesse de son parti d'éliminer la pauvreté "en une année" n'était pas "un simple slogan électoraliste". Il s'agit d'un projet "parfaitement réalisable" pour peu qu'on y "mette de la volonté", a ajouté M. Djaballah au cours d'un meeting de campagne tenu dans la salle omnisports de la cité Daksi devant une public nombreux. "Eradiquer la pauvreté au bout d'un délai n'excédant pas une année n'est pas une mission impossible pour le FJD qui possède un programme de développement économique en mesure de mettre les Algériens à l'abri du besoin et de la précarité", a-t-il ajouté. La pauvreté, déclarée par lui "ennemi n° 1 du FJD" sera "définitivement éliminée" si ce parti venait à être investi de la confiance des Algériens", a insisté M. Djaballah, faisant part, pour ce faire, d'un "vaste programme de développement agricole". "Si le FJD n'a pas de baguette magique pour éliminer cette plaie sociale, il dispose par contre d'un réservoir humain compétent, en mesure de relever ce défi", a-t-il encore souligné, estimant que si les dirigeants du pays "n'ont pas pu vaincre ce fléau, c'est tout simplement par manque de volonté d'en venir à bout". Le président du FJD a encore affirmé que son parti détenait une méthode "sûre et fiable" qui permettrait aux différentes couches vulnérables de la société de mener une vie "décente et digne" dans un pays "respectueux de ses citoyens". Il a soutenu, dans ce contexte, que le programme de développement proposé par son parti reposait principalement sur "une justice sociale applicable à tous les citoyens, sans distinction''. Le FJD fera des jeunes le "partenaire d'aujourd'hui et le propriétaire du lendemain", a souligné M. Djaballah, précisant que cette frange de la société serait "intégrée et impliquée dans toutes les phases de construction du pays". Appelant à un vote massif le 10 mai prochain, le président du FJD a invité les citoyens à élire les candidats de son parti qui sont, selon lui, "sincères et incapable de trahir le peuple". Le président FJD a évoqué dans le détail la portée de ce scrutin qui devrait donner lieu à des "amendements profonds de la Constitution". Il a plaidé dans ce contexte pour "l'instauration d'un régime parlementaire, devenu indispensable pour faire sortir l'Algérie de la crise", selon lui. M. Djaballah a terminé en réitérant l'engagement de son parti à œuvrer à la mise en valeur de 5 millions d'hectares de terres agricoles, la création d'un million de petites entreprises industrielles et la construction d'un millier d'hôtels et d'une centaine de villages touristiques.