La voix de l'islam "est très attendue" dans le dialogue science-religions, a-t-on indiqué samedi à l'ouverture du colloque international organisé à l'université Emir-Abdelkader de Constantine sous le thème "Les débats contemporains en science et religion : quelle place pour l'Islam". Le colloque fait partie, selon ses organisateurs, d'une série de rencontres sur le même thème dont le cycle avait été entamé il y' a un mois à Paris (France) pour clôturer en 2014 après avoir parcouru plusieurs pays musulmans et arabes dont le Maroc, la Tunisie, la Jordanie, les Emirats Arabes Unis et la Malaisie. Ces rencontres sont tenues dans le cadre d'un projet présidé par l'astrophysicien algérien de renommée internationale Nidal Guessoum, professeur à l'université américaine de Sharjah aux Emirats Arabes Unis. Cette rencontre de deux jours, organisée à l'université des Sciences islamiques Emir Abdelkader, qui a, a-t-on indiqué, un "caractère pédagogique et académique", vise à informer les étudiants, chercheurs et enseignants des différentes publications et autres informations parues dans le domaine du dialogue entre la science et la religion. Un dialogue devenu "très important" sur la scène internationale, mais où "l'Islam dont la voix est pourtant très attendue, demeure presque absente, ou exprimée seulement à travers des individualités", ont relevé bon nombre d'intervenants. Des chercheurs qui font autorité dans le domaine, issus de différentes universités internationales, à l'instar des Pr. Dr. Nidhal Guessoum, Ahmed Djebbar de l'université de Lille (France), Abdelhak Guiderdoni de Lyon (France) et Denis Alexander de l'université de Cambridge (Royaume-Uni) -ce dernier contribuant au moyen d'un enregistrement vidéo- participent à l'animation de cette rencontre aux côtés des Pr. Dr. Djamel Mimouni et Salah Naâmane de Constantine.