Les opportunités d'affaires en Afrique du Nord ont été au centre d'une conférence organisée mardi à Londres, par la Middle East Association (MEA) dans le but de promouvoir les échanges entre le Royaume-Uni et le Maghreb. Un panel d'experts économiques représentant des instituts influents au Royaume Uni, ont assisté à cette rencontre rehaussée par la présence de l'Ambassadeur d'Algérie au Royaume Uni, Amar Abba. "Le dynamisme enregistré dans les pays d'Afrique du Nord, doit inciter l'Europe, en proie à la crise économique, à accroître sa coopération avec cette région dans l'ensemble des domaines, eu égard aux ressources naturelles de ces pays, à leur stabilité politique et aux opportunités d'affaires qu'ils représentent", a déclaré le directeur de la MEA, Ranald Spiers, à l'ouverture de cette conférence. Olga Maitland, co-présidente du Conseil d'affaires algéro britannique (ABBC) a affirmé, pour sa part, qu'en Algérie, il y a une énergie incroyable, évoquant "un boom économique avec un énorme programme de développement pour les années à venir". Elle a appelé les entreprises à s'engager et à prendre part dans les projets de développement en Algérie. L'énergie, les énergies renouvelables, les finances, les services et l'industrie, ont été les thèmes dominant sur lesquels les participants se sont penchés. Trois ateliers ont été organisés autour de ces thèmes. Les débats qui ont suivi les interventions des experts se sont concentrés surtout sur les énergies renouvelables en Algérie. Le programme des énergies renouvelables établi par le gouvernement a suscité un intérêt particulier de la part des Britanniques. Le programme consiste à installer une puissance d'origine renouvelable de près de 22.000 MW entre 2011 et 2030 dont 12 000 MW seront dédiés à couvrir la demande nationale en électricité et 10 000 MW à l'exportation.
