Le ministre de la Formation et de l'enseignement professionnels, El-Hadi Khaldi, a annoncé lundi à Alger l'ouverture de 212 spécialités lors de la prochaine rentrée au niveau des établissements de la formation professionnelle, qui peuvent accueillir 700.000 stagiaires à travers l'ensemble du territoire national. M. Khaldi a souligné, en marge de l'ouverture de la session d'automne du conseil de la Nation, l'ouverture de 212 spécialités en faveur des stagiaires des établissements de la formation professionnelle pour l'année 2012-2013 dont 78 spécialités au profit des jeunes qui n'ont pas de niveau scolaire. Les établissements de la formation professionnelle peuvent accueillir plus de 700.000 jeunes, a affirmé le ministre, soulignant que chaque année, "l'offre dépasse la demande". Ce déséquilibre est dû "à un refus des jeunes ou de leurs parents de se rendre aux centres de la formation", a rappelé le ministre, estimant que cette mentalité "doit changer", car il est "impossible d'orienter tous les jeunes vers l'enseignement supérieur", d'autant que les établissements de la formation professionnelle assurent ces dernières années des spécialités qui intéressent même les titulaires de diplômes universitaires. Plus de 1200 établissements de la formation professionnelle ont été réalisés lors la dernière décennie, outre la mobilisation de 25.000 enseignants et encadreurs et la consécration d'un budget de 18 milliards de centimes à cet effet. Tous ces indicateurs prouvent que "les efforts fournis par l'Etat sont réels", a estimé M. Khaldi, soulignant que "la balle est maintenant dans le camp des familles qui doivent accepter d'orienter leurs enfants vers le secteur de la formation professionnelle", en vue de réaliser les objectifs de développement économique et d'assurer une main-d'œuvre qualifiée pour la réalisation des grands projets. Dans le but d'assurer une coordination entre le secteur économique et les établissements de la formation professionnelle spécialisés, une réunion sera tenue lundi prochain entre les cadres du ministère de tutelle et les opérateurs économiques en vue d'examiner les spécialités disponibles et les besoins du marché national en main-d'œuvre spécialisée, a indiqué le ministre.