Les participants à l'atelier sur "La protection des mineurs et des catégories vulnérables des migrants" ont recommandé, à l'issue de leurs travaux jeudi à Oran, la création d'une instance en Algérie spécialisée dans la défense des droits des mineurs et des enfants migrants. Les intervenants ont indiqué, lors de cette rencontre qui a vu la participation d'experts nationaux et étrangers, que les enfants et les mineurs ont besoin d'une instance qui les défende. Ils ont insisté sur la nécessaire prise en charge convenable des mineurs en leur ouvrant droits aux soins, à l'enseignement, à la formation et à un poste d'emploi après avoir atteint l'âge de travailler et en leur offrant l'aide psychologique et sociale et divers autres droits dont jouissent les enfants dans leurs pays. Les participants ont également recommandé de mettre les mineurs réfugiés et sans parents "dans des centres sécurisés adaptés à cette frange et de ne pas les reconduire à leurs pays d'origine sauf après avoir confirmé l'existence d'un tuteur légal", et ce en collaboration avec les services consulaires de leurs pays. Plusieurs communications ont été présentées lors de cet atelier dont notamment "Les mineurs victimes de la violence et le commerce des humains" et "Les lois internationales gérant les droits des mineurs réfugiés". Cet atelier a regroupé des experts de plusieurs instances nationales et internationales à l'instar des représentants de la présidence de la République, de la Sûreté nationale, du ministère de la Solidarité nationale et de la famille en plus de représentants de l'Union des juristes italiens pour la défense des droits de l'Homme et le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés. Cette rencontre a été initiée conjointement par la Commission nationale consultative de promotion et de protection des droits de l'Homme et le Conseil italien pour les réfugiés.