La rencontre sur les opportunités d'investissements en Algérie, organisée du 16 au 18 octobre à Londres par le Conseil d'affaires algéro-britannique (ABBC) a été un "franc succès", de l'avis des nombreux participants ayant pris part à ces travaux. Les participants ont affirmé que des rencontres comme celle organisée par le Conseil d'affaires algéro britannique était nécessaires pour faire connaître davantage les opportunités d'investissements en Algérie. "Cette rencontre est éminemment importante pour la promotion des échanges bilatéraux, elle renforce les liens politiques et économiques entre les deux pays. Nous sommes dans le vif du sujet, il faut encourager ces réunions qui permettent de faire mieux connaître l'Algérie", a déclaré à l'APS Salim Naceri architecte promoteur qui a fait le déplacement d'Oran. Linda Nebab représentante de la National Algerian Centre (NAC) s'est dite encouragée par ce type de rencontres entre le Royaume-Uni et l'Algérie. "Le fait que la Chambre Haute du Parlement ait abrité une rencontre sur l'Algérie traduit l'importance que le Royaume-Uni accorde a notre pays, car il est très rare en effet, que la Chambre des Lords organise ce type de manifestation". "Nous avons besoin de ce type de rencontres pour connaître l'Algérie. Actuellement, il faut dire que les Britanniques ne comprennent pas, ou mal l'importance du marché algérien, mais je reste confiant que ce genre de rencontres aident beaucoup à faire passer le message", a déclaré pour sa part, Paul Fitz Henry, directeur général de BPS International LTD. Des salles combles, des exposés sur le secteur du bâtiment dans la région d'Oran, des interventions de qualités et des mises en contact directes d'hommes d'affaires algéro-britanniques en présence d'un représentant du gouvernement britannique, Lord Marland et d'un décideur, en l'occurrence le wali d'Oran, Abdelmalek Boudiaf, ont conféré a ces rencontres, un caractère riche et franc qui se reflète d'ailleurs dans le débat. Le wali d'Oran, accompagné du président de la Chambre de Commerce d'Oran, Rachid Fella, a apporté toutes les clarifications nécessaires aux préoccupations exprimées par les Britanniques. "Beaucoup de points d'ombre ont été éliminés au cours de cette rencontre et une vision +plus claire+ maintenant se dégage concernant l'Algérie", a-t-il déclaré. "S'il y a des investisseurs, ils sont les bienvenus, l'Algérie est ouverte a toutes formes de partenariat, on étudiera les propositions. La Chambre de Commerce est là pour accompagner les investisseurs potentiels et les assister, s'il y a des problèmes à régler on les réglera il n'y aucun problème", a-t-il encore ajouté. Le foisonnement de questions posées par les Britanniques lors de ces rencontres, traduit on ne peut mieux, l'intérêt du Royaume-Uni au marché algérien que d'aucuns qualifient de prometteur. Toutes les interventions, quel que soit le secteur, ont convergé vers un seul constat : les Britanniques se réveillent au marché algérien et sont décidés à rattraper leur retard par une présence qui va se renforcer dans les années à venir. La volonté des deux gouvernements à stimuler les échanges a été largement mise en évidence par les différents intervenants. "Entre le Royaume-Uni et l'Algérie, c'est le départ d'un nouveau partenariat, nous voulons rattraper notre retard concernant notre présence en Algérie", a indiqué jeudi Lord Risby Député Conservateur qui a été nommé représentant du Premier Ministre David Cameron, chargé de la promotion des relations économiques avec l'Algérie. Une mission économique britannique se rendra en Algérie du 10 au 14 novembre prochain, a annoncé la présidente du Conseil d'affaire algéro britannique Lady Olga Maitland, a l'occasion de ces joutes.