Un séminaire de mise en œuvre de la formation artistique s'est ouvert ce lundi et se poursuivra jusqu'à mercredi à Alger pour traiter du thème de "la mise en œuvre de la formation artistique" avec la participation de responsables de la formation dans les instituts de musique et des écoles des beaux-arts d'Algérie. L'objectif visé par ce séminaire qui s'inscrit dans le cadre du programme de rencontres consacrées à l'évaluation du système de formation artistique et des réformes sur lesquelles se penche le ministère de la culture, est l'application des programmes de formation artistique qui ont déjà fait l'objet de concertations au cours de la rencontre qui a eu lieu en 2009 et leur adoption en 2011 et d'unifier les méthodes pédagogiques dans les différents établissements. Participent à ce séminaire directeurs et responsables pédagogiques des instituts et écoles régionales ainsi que des cadres du ministère de la Culture pour débattre des programmes et grands axes de la formation artistique, et l'élaboration des mécanismes de leur mise en œuvre. Avant l'ouverture des travaux du séminaire, Khalida Toumi a indiqué que cette rencontre constituait le coup d'envoi de l'application des recommandations issues des rencontres de 2009 et 2011 et le début d'élaboration des mécanismes d'application des programmes de formation artistique "dans les meilleurs délais". Khalida Toumi a ajouté que son secteur était "soucieux d'élever le niveau de formation dans les différentes écoles et instituts régionaux et leur ouverture au public et aux amateurs". "L'ouverture concernera également les élèves des écoles et lycées en leur offrant l'opportunité de fréquenter ces établissements, et aussi les musées et les bibliothèques", a-t-elle souligné, avant de mettre l'accent sur la nécessité de revoir les programmes de formation par l'unification du système pédagogique de concert avec le secteur de l'éducation nationale pour attirer les élèves ayant obtenu le Brevet d'enseignement moyen et détenteurs de diplômes de musique. Par ailleurs Mme Toumi a appelé les responsables des établissements spécialisés dans l'enseignement de la musique de s'ouvrir sur les musiques universelles, sans pour autant négliger la musique traditionnelles algérienne. Le séminaire était ponctué d'un atelier ayant regroupé des responsables d'instituts et d'écoles artistiques durant lequel une concertation s'est établie autour de propositions avancées par les participants. Les deux derniers jours du séminaire seront consacrés aux modes de gestion et d'organisation pédagogiques ainsi qu'à l'examen des propositions avant leur adoption.