Le président syrien Bachar Al-Assad a mis garde contre une intervention étrangère en Syrie qui entraînerait, selon lui, "un effet domino" qui affecterait "le monde de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique". Dans une interview accordée à une télévision russe, dont des extraits ont été publiés jeudi, M. Al-Assad a affirmé qu'une intervention étrangère en Syrie entraînerait "un effet domino" qui affecterait "le monde de l'océan Atlantique à l'océan Pacifique". Il a ajouté que "le coût de l'invasion étrangère de la Syrie, si elle avait lieu, serait supérieur à celui que le monde peut payer", alors que l'opposition et les rebelles syriens ne cessent d'appeler la communauté internationale à agir en Syrie. "Je ne pense pas que l'Occident aille dans cette direction, mais s'il le fait, personne ne peut prédire ce qui se passera après", a-t-il prévenu. Le chef d'Etat syrien a souligné qu'il devait "vivre et mourir en Syrie". Récemment, le Premier ministre britannique David Cameron s'était dit favorable à une sortie sécurisée de M. Al-Assad de Syrie si cela pouvait mettre fin à l'effusion de sang. Depuis la mi-mars 2011, la Syrie est en proie à une révolte populaire qui s'est transformée en conflit armé. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), les violences ont fait plus de 37.000 morts.