151 personnes ont trouvé la mort des suites de l'inhalation du monoxyde de carbone à travers le territoire national depuis le début de l'année 2012 jusqu'à la mi-octobre, indique mardi un bilan des services de la Protection civile qui ont relevé que le gaz a tué dans certains cas des familles entières. Alger, Sétif, Biskra, Constantine, Chlef et Bordj Bou-Arreridj viennent en tête des wilayas qui ont enregistré le plus grand nombre d'accidents d'asphyxie par le monoxyde de carbone, a indiqué à l'APS le chargé de communication à la direction générale de la Protection civile, Farouk Achour. Il a ajouté que ces accidents atteignent leur pic durant la période entre novembre et février où l'utilisation des chauffages et des bouteilles de gaz est très fréquente. Il a imputé ces accidents notamment au non respect des normes d'installation de ces équipements notamment le chauffage et le chauffe-bain ainsi qu'au non respect des conditions d'aération et l'utilisation de produits contrefaits. Concernant les autres moyens de chauffage comme les installations à la bonbonne de gaz, au mazout ou au bois, le même responsable a estimé que le non respect des mesures d'aération et les explosions sont à l'origine de la plupart des accidents dont les victimes sont parfois des familles entières. Pour une meilleure prévention contre ces accidents, le chargé de communication de la Protection civile a préconisé l'utilisation des équipements qui répondent aux normes et leur installation par des professionnels et le respect des mesures d'aération. Parmi les symptômes de l'asphyxie au monoxyde de carbone, ce gaz incolore et inodore, les nausées, les vomissements et l'évanouissement et parfois la mort subite. 187 personnes ont trouvé la mort des suites d'intoxications au monoxyde de carbone en 2011, selon la Protection civile dont les éléments ont sauvé 1244 autres. Par ailleurs, la Protection civile avait enregistré 632 interventions en 2011 pour sauver les personnes d'un danger certain dont 524 interventions dans les zone urbaines et 108 dans le postes de garde alors que 100 interventions avaient été enregistrées en janvier de la même année.