Les participants à la Conférence mondiale des télécommunications internationales (CMTI-12), qui se tient du 3 au 14 décembre à Dubaï, ont réaffirmé l'importance des droits à la liberté d'opinion et d'expression dans l'information en ligne comme dans n'importe quel autre moyen de télécommunication, conformément aux dispositions de la déclaration universelle des droits de l'homme. La protection de l'accès à "tous les moyens de diffusion, assuré par l'intermédiaire des télécommunications/TIC", ainsi que "la liberté de réunions et d'associations pacifiques en ligne", ont également été réitérées lors de cette conférence internationale. Le Secrétaire général de l'Union internationale des télécommunications (UIT), le Dr Hamadoun I. Touré, a rappelé le contenu de l'article 33 de la Constitution de l'UIT qui reconnaît au public le droit de correspondre au moyen du service international et que le Règlement des télécommunications internationales (RTI), ne peut aller à l'encontre de cette disposition. De son côté, le Secrétaire général de l'Organisation des Nations unies, Ban Ki-moon, a déclaré à l'ouverture des travaux de la conférence que les TIC pouvaient aider les peuples à faire entendre leurs revendications légitimes en faveur du respect des droits de l'homme comme l'ont montré les révoltes de 2011 dans certains pays arabes. Malgré des textes de loi qui défendent la liberté d'expression sur le net, des représentants de la Tunisie, à titre d'exemple, n'ont pas manqué de souligner que "certains pays ont coupé l'accès aux télécommunications internationales". La CMTI-12 est une conférence en charge de renégocier le RTI, traité international ayant force obligatoire qui facilite l'interconnexion et "l'interopérabilité" des services d'information et de communication.