Le ministère de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière prendra en charge les revendications de tous les corps du secteur, a affirmé mardi Salim Belkessam, conseiller au ministère. Dans une déclaration à l'APS, M. Belkessam a indiqué que les revendications des paramédicaux, qui observent une grève de trois jours, étaient "légales" dans la mesure, a-t-il dit, où la revendication de ces droits "ne doit pas prendre en otage la santé des citoyens". Il a rappelé, à cet effet, que le ministre de la Santé avait donné des instructions "fermes" pour la finalisation des textes d'application (au nombre de 20) relatifs aux statuts particuliers et au régime indemnitaire des différents corps du secteur. M. Belkessam a, par ailleurs, rappelé que les statuts particuliers des corps suscités avaient été adoptés durant les trois dernières années. Concernant les indemnités, notamment la prime de contagion, revendiquée par tous les corps du secteur, le même responsable a estimé que ces indemnités nécessitent des ressources financière importantes qui sont en cours d'examen au niveau du ministère des Finances. Concernant la grève observée par les paramédicaux, le secrétaire général du syndicat algérien des paramédicaux, Lounes Ghachi, a indiqué que le mouvement de débrayage a été "largement" suivi dans l'ensemble des établissements de santé. Les paramédicaux avaient entamé lundi une grève à l'appel de leur syndicat national pour protester contre l'application "partielle" du statut particulier de ce corps par la tutelle en 2011. En dépit d'un service minimum assuré, plusieurs malades ont exprimé leur mécontentement suite aux retards enregistrés dans les soins et dans les interventions chirurgicales.