A l'appel de leur syndicat national, les paramédicaux ont entamé, hier, une grève de trois jours pour protester contre "l'application partielle du statut de ce corps par le ministère" de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière. Adopté en 2011, le statut du corps paramédical "n'a été appliqué" qu'à 20%", a expliqué le secrétaire général du syndicat, M. Lounes Ghachi devant des paramédicaux de l'hôpital Bachir Mentouri de Kouba. Le syndicat a attendu l'application du statut par le ministère avant d'appeler à la grève, a-t-il ajouté appelant la tutelle à honorer ses engagements vis-à-vis des paramédicaux. Il a, en outre, appelé à la prise en charge des revendications contenues dans le statut, notamment celles liées à la formation, les primes de permanence et de contagion et le régime indemnitaire. Il a par ailleurs insisté sur la définition d'un barème de promotion propre à chaque grade car, souligne-t-il, il "n'existe aucune différence" entre un paramédical débutant et celui qui a exercé plus d'une dizaine d'années. Il a également appelé à la réhabilitation du corps paramédical qui constitue un maillon important dans la chaîne de traitement au service de la santé publique, avant de soutenir que la grève a été largement suivie dans l'ensemble des établissements de santé à travers le pays.