Le syndicat national des magistrats a exprimé, samedi, sa satisfaction de la disponibilité du ministre de la Justice, garde des sceaux, M. Mohamed Charfi, à approfondir le dialogue en vue de parvenir à des solutions palpables aux problèmes qui se posent à la Justice. Dans une déclaration à l'APS, le président du syndicat, Djamel Laidouni, s'est dit confiant et satisfait du contenu de l'allocution du ministre de la Justice lors de la réunion du Conseil national du syndicat, dans laquelle il a exprimé sa disponibilité à approfondir le dialogue pour parvenir à des solutions concrètes des problèmes que rencontre le secteur. Pour M. Laidouni, l'affirmation faite par le ministre concernant l'ancrage du dialogue offrira au syndicat l'occasion de soulever les préoccupations des magistrats et celles du secteur. Il a affirmé, dans ce contexte, que le syndicat œuvrera à travers ses représentants sur tout le territoire national à noter tous les problèmes et préoccupations des magistrats. "C'est la première fois depuis la création du syndicat qu'un ministre de la Justice assiste à la réunion du Conseil national du syndicat et y prononce une allocution", a-t-il ajouté. Le ministre de la Justice avait souligné, dans son allocution, sa "disponibilité à approfondir le dialogue en vue de trouver des solutions concrètes" aux problèmes qui se posent au secteur. Il a également exprimé sa disponibilité à écouter "avec toute l'attention" que requiert la nature sociale de la question rappelant avoir été l'un des pionniers qui ont accompagné le syndicat dans ses premiers pas. Le syndicat national des magistrats a affirmé au terme des travaux de son Conseil national, l'importance de la consécration du principe d'indépendance de la Justice et soulevé plusieurs préoccupations socioprofessionnelles des magistrats soulignant l'impératif "d'écarter le pouvoir exécutif représenté par le ministre de la Justice du Conseil supérieur de magistrature". Le Conseil a également proposé la désignation du premier président de la Cour suprême en tant que président du Conseil supérieur de magistrature en consécration du principe d'indépendance de la Justice et en application des normes internationales en vigueur".