Le Front El Moustakbal, tiendra son son premier congrès national durant le deuxième semestre 2013, a annoncé samedi à Alger le président de cette formation politique, M. Abdelaziz Belaid. Intervenant lors d'une rencontre régionale des coordinateurs et élus de son parti dans les wilayas du centre, M. Belaid a précisé que le premier congrès national de sa formation est prévu entre juillet et septembre prochains soit après la tenue des congrès de wilayas entre mars et avril. Ce congrès, a-t-il ajouté, aura pour objectif "d'asseoir de véritables bases à cette nouvelle formation politique, assurer sa pérennité et contribuer à l'élaboration d'un projet de société au service du pays et du peuple". Rappelant les rencontres régionales qui ont eu lieu dans les wilayas de l'ouest, du sud et de l'est du pays pour la préparation de ce congrès, le président du FM à appelé les élus à "coordonner les efforts et se rapprocher des citoyens afin de prendre en charge leurs préoccupations loin du népotisme et du clientélisme". Il a, dans ce cadre, félicité les militants du parti pour "les résultats positifs" réalisés lors des élections locales, des résultats qui ont permis au parti d'être présent dans plusieurs communes. M. Belaid a insisté sur "la transparence et la démocratie dans la réalisation des programmes de développement local et le suivi de la gestion des communes". A une question sur l'amendement de la Constitution, M. Belaid a précisé que le FM a présenté "un document complet qui renferme 10 propositions essentielles". Il est revenu, dans ce sens, sur la proposition relative à la création d'une structure nationale indépendante qui se chargera du suivi, de l'organisation et de la surveillance des élections et celle qui a trait à la création de conseils spécifiques dont les conseils supérieurs de la jeunesse et de l'information. Le FM propose également "l'élaboration d'une constitution qui respecte la volonté du peuple et limite les mandats présidentiels à deux". Evoquant la situation au Mali, M. Belaid a dénoncé l'ingérence étrangère tout en appelant l'Algérie à "assumer son rôle dans le soutien du dialogue et la concertation avec toutes les parties maliennes concernées afin de trouver des solutions pacifiques de manière à assurer la protection des frontières".