Un haut responsable de la diplomatie autrichienne a mis l'accent mercredi à Alger sur ‘‘la nécessité de mettre un terme'‘ au conflit au Sahara Occidental, estimant que celui-ci a assez duré. Lors d'une audience que lui a accordée le président de la commission des affaires extérieures, de la coopération et de la communauté de l'APN, Belkacem Belabbes, le directeur général des Affaires politiques au ministère autrichien des Affaires étrangères qui était accompagné de l'ambassadeur de son pays à Alger, a indiqué que la présidente du Parlement autrichien comptait parmi les ‘‘fervents défenseurs des droits du peuple sahraoui'‘ soulignant la nécessité de ‘‘mettre un terme à ce conflit qui a assez duré'‘, indique un communiqué de l'APN. Réitérant la position de l'Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, le président de la commission a affirmé que l'Algérie n'était pas partie au conflit soulignant l'impératif de donner l'opportunité au peuple sahraoui d'exprimer son droit à l'autodétermination conformément à la légalité internationale. L'entretien a également porté sur les efforts consentis par l'Algérie visant à encourager le dialogue entre les différentes parties au Mali, indique le communiqué selon lequel le président de la commission a affirmé que ‘‘l'Algérie respecte la demande par cet Etat d'une intervention militaire'‘ estimant qu'il s'agissait d'‘‘une décision souveraine'‘. Evoquant les questions internationales de l'heure, le président de la commission a mis en exergue ‘‘les conséquences des changements survenus dans la région'‘ avant de passer en revue ‘‘les défis qui se posent à l'Algérie du fait de l'évolution du trafic d'armes qui profite aux groupes terroristes dans la région du Sahel'‘. Concernant les récents développements dans le monde arabe, le président de la commission a affirmé que ‘‘la démocratie ne s'importe pas mais se construit'‘, ajoutant que l'Algérie ‘‘soutient le droit des peuples à l'autodétermination et rejette toute ingérence dans les affaires internes des Etats'‘. Après un bref aperçu sur l'expérience démocratique de l'Algérie, le président de la commission s'est félicité des relations excellentes qui unissent les deux pays indiquant que ces derniers étaient en mesure de les consolider davantage notamment en développant les relations entre parlementaires. Il a souligné par ailleurs l'importance de la diplomatie parlementaire dans le soutien de la coopération économique notamment dans le domaine du transport ferroviaire. L'entretien s'est déroulé en présence de la présidente du groupe d'amitié et de fraternité avec le Sahara Occidental, Mme Saïda Brahim.