Le vice-ministre japonais chargé des Affaires extérieures, Minuro Kiuchi, a fait part dimanche de la volonté de son pays de poursuivre sa coopération énergétique avec l'Algérie, malgré l'attentat d'In Amenas qui a coûté la vie à des ressortissants de ce pays. Réaffirmant la condamnation du Japon de l'attentat perpétré mercredi dernier par un groupe terroriste dans le site gazier de Tiguentourine à In Amenas et au cours duquel un nombre de travailleurs du groupe énergétique nippon JJC étaient tués, M. Kiuchi a souligné qu'il s'agissait "d'un incident tragique". "Le gouvernement japonais souhaite bien que JJC poursuive sa collaboration avec l'Algérie, même si la décision de continuer ou non en Algérie dépend de la volonté du groupe", a-t-il indiqué à des journalistes à l'issue d'une visite en compagnie du ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, au complexe gazier. Il a, au passage, appelé au renforcement de la sécurité des travailleurs de cette compagnie. "Le gouvernement souhaite seulement que la sécurité des travailleurs (de JJC) soit assurée", a-t-il conclu. Abondant dans le même sens, un haut cadre de la firme japonaise a assuré que cette dernière ne compte pas mettre fin à son activité en Algérie. "JJC opère en Algérie depuis très longtemps et continuera sa coopération (avec Sonatrach). Nous voulons juste que la sécurité de nos travailleurs soit renforcée", a-t-il ajouté. Auparavant, M. Yousfi a affirmé que l'Algérie ''dispose des moyens nécessaires pour assurer la sécurité de ses installations énergétiques''. ''Nous allons renforcer la sécurité et nous comptons d'abord sur nos moyens'', a-t-il dit.