La société multinationale de services pétroliers Schlumberger Europe et Afrique et le groupe énergétique espagnol Gas Natural Fenosa ont réaffirmé mardi leurs engagements à continuer de travailler en Algérie en dépit de la récente prise d'otages dans le complexe gazier d'In Aménas. Dans un message de "compassion et de soutien" au ministre de l'Energie et des Mines, Youcef Yousfi, le président de Schlumberger, Sherif Oda, a exprimé "l'engagement" de sa compagnie de "continuer de fournir tout le support que demanderont Sonatrach et ses partenaires" et confirmé sa "disponibilité à assurer une présence active" et participer "efficacement aux défis imposés". Ce dirigeant d'entreprise exprime sa sympathie aux autorités algériennes et salue, à l'occasion, leur intervention qui a "permis, écrit-il, de sauver de nombreuses vies humaines et, parmi elles, celles des 40 otages de Schlumberger". "En mon nom et celui de tout le groupe Schlumberger, nous vous présentons nos sincères condoléances ainsi qu'à toutes les familles touchées par cette tragédie (...) qui nous interpelle", écrit Sherif Foda, cité par un communiqué du ministère. De son côté, le président du groupe Gas Natural Fenosa, Salvador Gabarro, a fait part, dans un message adressé à M. Yousfi, de sa "totale solidarité" en l'assurant de sa "disponibilité" à relever tous les défis, indique la même source. "En mon nom et au nom de l'ensemble du collectif de Gas Natural Fenosa, permettez-moi de vous présenter toutes nos condoléances et de vous exprimer notre totale solidarité, à vous-même et aux familles des victimes de cet horrible massacre", écrit M. Gabarro dans son message. "Notre confiance et notre partenariat avec votre secteur ne peuvent être que renforcés dans des moments pareils et nous vous assurons de notre entière disponibilité à relever tous les défis nécessaires", a-t-il affirmé.