Le Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'Office des Nations unies à Genève (Suisse), Rachid Bladehane, est revenu, hier dimanche, sur le projet de résolution sur la lutte contre les mines antipersonnel, présenté vendredi à Genève devant le Conseil de l'ONU des droits de l'Homme (CDH), à l'occasion de la Journée internationale pour la sensibilisation au problème des mines et l'assistance à la lutte anti-mines.«Le projet algérien soumis pour la première fois au Conseil des droits de l'Homme des Nations unies (CDH) a été soutenu par plus de 70 pays, plusieurs organisations internationales et ONG », a-t-il indiqué. Intervenant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale à l'émission ''Invité du matin'', Rachid Bladehane a souligné l'importance du projet algérien sur les mines antipersonnel et leurs effets sur la pleine jouissance de tous les droits de l'Homme qui a bénéficié de l'approbation de tous les pays du monde, y compris l'Europe, l'Amérique latine, l'Afrique et l'Asie. Affirmant que «le grand soutien apporté au projet algérien, qui représente un engagement politique important en faveur des droits de l'Homme et du désarmement, témoigne du respect dont jouit l'Algérie au sein des forums internationaux», a-t-il poursuivi. De son côté, le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), le professeur Abdelmadjid Zaalani a estimé que l'adoption, à l'unanimité, par le Conseil des droits de l'Homme des Nations unies, vendredi dernier, du projet de résolution présenté par l'Algérie sur l'impact des mines antipersonnel sur la jouissance de tous les droits de l'Homme est très importante car elle coïncide avec la Conférence de Berlin sur les personnes handicapées et la Journée internationale pour la sensibilisation aux mines et l'assistance au déminage. «L'adoption à l'unanimité du projet de résolution de notre pays démontre la position et la force de l'Algérie au sein du Conseil des droits de l'Homme de l'ONU et oblige son président à prendre des mesures dans ce domaine, ainsi qu'à obliger les Etats à remplir leurs obligations en vertu du droit international », a-t-il dit. S'exprimant sur les ondes de la Chaîne I de la Radio nationale à l'émission ''Invité du matin'', le professeur Abdelmadjid Zaalani a fait remarquer que l'Algérie peut profiter de cette résolution pour demander à la France de déminer le territoire algérien durant la période coloniale et de remettre ses cartes. Car, a-t-il poursuivi, cette résolution de l'ONU concerne également les victimes, le nettoyage et le déminage. «La question des essais nucléaires et des mines devrait être abordée au cours des travaux du comité», a-t-il suggéré. Evoquant la Commission mixte algéro-française sur l'histoire et la mémoire qui est sur le point de se réunir, le professeur Abdelmadjid Zaalani a appelé à la nécessité d'aborder la question des essais nucléaires et des mines dans le cadre des travaux de cette commission. Rappelant que la stabilité et la sécurité jouent un rôle majeur dans la jouissance des droits et libertés des peuples et la construction d'un Etat social qui défend les groupes vulnérables, et que le peuple algérien doit en être conscient et contribuer à préserver et à défendre la stabilité du pays, quelles que soient les circonstances. Vendredi, le Représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU à Genève, Rachid Bladehane, a présenté, un projet de résolution sur la lutte contre les mines antipersonnel. «Au nom du Core group composé de l'Afrique du Sud, de la Croatie, du Mozambique, du Pérou, du Royaume-Uni, de Vanuatu et de mon pays l'Algérie, j'ai le plaisir de présenter le projet de résolution L.21 intitulé ''Impact des mines antipersonnel sur la pleine jouissance de tous les droits de l'Homme'', a-t-il indiqué dans une intervention devant le Conseil de l'ONU des droits de l'Homme.