Le président du Conseil de la nation Abdelkader Bensalah a souligné que l'Algérie venait de perdre, avec la disparition dimanche de Abderrazak Bouhara, membre du comité central du parti du Front de libération nationale (FLN) et membre du Conseil de la nation, "un grand moudjahid et un nationaliste incontesté". "C'est avec une profonde affliction que j'ai appris le décès d'un confrère au Conseil de la nation (...) et un des vaillants moudjahidine de la glorieuse révolution (...)", écrit M. Bensalah dans un message adressé à la famille du défunt ajoutant qu'avec sa disparition, "nous perdons aujourd'hui un grand moudjahid et un nationaliste incontesté". M. Bensalah a rappelé les qualités du défunt qui lui ont valu respect et considération de tous ses confrères qui "n'hésitaient guère à le consulter sur des questions épineuses". Abderrezak Bouhara, sénateur et membre du Comité central du parti Front de libération nationale (FLN), est décédé dimanche à Alger à l'âge de 79 ans suite à un malaise cardiaque. Au lendemain de l'indépendance il a assumé plusieurs responsabilités militaires avant d'être nommé au début des années 70 ambassadeur d'Algérie à Hanoi (Vietnam). Il devient wali du Grand Alger en 1975 puis ministre de la santé entre 1979 et 1982. Il a occupé, également divers postes de dirigeant au sein du parti du FLN, dont membre du comité exécutif et du CC de ce parti en décembre 1989. En janvier 2004, il est désigné, par le président de la République membre du conseil de la nation où il était vice-président. Abderrezak Bouhara était pressenti pour occuper le poste de secrétaire général du FLN après l'éviction de Abdelaziz Belkhadem. Décès de Bouhara : une perte pour toute l'Algérie (Ould Khelifa) ALGER - Le président de l'Assemblée populaire nationale (APN) a souligné que le décès, dimanche du moudjahid et membre du conseil de la nation, Abderrezak Bouhara était "une perte pour toute l'Algérie" rappelant que "le défunt a consacré sa jeunesse à la défense de la patrie". "J'exprime à tous les membres de la famille du défunt, tant en mon nom personnel qu'en celui des députés, des cadres et des fonctionnaires de l'assemblée, ma sincère compassion, priant Dieu le Tout puissant d'accorder au défunt sa sainte miséricorde et de l'accueillir en son vaste paradis", écrit M. Ould Khelifa dans un message adressé à la famille du défunt.