Ould Khelifa : « Un homme d'Etat de premier rang » Le président de l'Assemblée populaire nationale, Mohamed Larbi Ould Khelifa, a adressé un message de condoléances à la famille de l'ex-président Chadli Bendjedid, décédé samedi, dans lequel il affirmé que le défunt était « un homme d'Etat de premier rang ». L' Algérie perd avec la disparition de Chadli Bendjedid « un homme d'Etat de premier rang qui s'est sacrifié pour l'indépendance de l'Algérie, en tant que moudjahid et officier dans les rangs de l'Armée de libération nationale (ALN) », écrit le M. Ould Khelifa. Le défunt s'est également « consacré au service de sa patrie et pour son édification lorsqu'il occupa des postes de responsabilité au sein de l'Armée nationale populaire (ANP), et ensuite en tant que président de la République qui a guidé l'Algérie vers une étape importante de son histoire, à savoir l'instauration du pluralisme politique », a ajouté le président de l'APN. « Toutes les personnes qui ont eu l'honneur de travailler avec lui garderont de lui sa modestie et ses qualités morales, ainsi que sa défense des intérêts suprêmes du pays et sa clairvoyance dans le traitement des défis auxquels le pays a fait face durant sa présidence », a-t-il souligné. M. Ould Khelifa a présenté à la famille du défunt et au peuple algérien, en son nom personnel et au nom de tous les députés de l'APN, « ses sincères condoléances et sa compassion, priant le Tout-Puissant de l'accueillir en Son vaste Paradis, aux côtés de ses pieux serviteurs ». Abdelmalek Sellal : Il a assumé ses responsabilités à une étape des plus cruciales de l'Algérie Le Premier ministre, M. Abdelmalek Sellal, a adressé un message de condoléances à la famille de l'ex-président Chadli Bendjedid, décédé samedi, à l'âge de 83 ans, dans lequel il a affirmé que le défunt a assumé ses responsabilités à « une étape des plus cruciales de l'Algérie » indépendante. « C'est avec une grande tristesse et une profonde affliction que j'ai appris la nouvelle du décès du grand moudjahid, le président Chadli Bendjedid, que Dieu lui accorde sa Sainte miséricorde », écrit M. Sellal dans son message. Le défunt « qui a consacré sa vie à la cause nationale durant la période coloniale, a assumé, après l'Indépendance, des responsabilités durant l'une des étapes les plus cruciales de l'histoire contemporaine du pays », ajoute le Premier ministre. « Tout en partageant votre douleur suite à la perte d'un homme de cette trempe, je vous présente ainsi qu'à ses proches, ses compagnons de lutte et la famille révolutionnaire dans son ensemble, mes sincères condoléances, priant le Tout-Puissant de l'accueillir en Son vaste Paradis, aux côtés de ses pieux serviteurs », conclut M. Sellal. Mouloud Hamrouche, ex-chef de gouvernement « Le défunt aimait l'Algérie, aimait sa famille. En outre il savait faire la différence entre le simple citoyen qu'il était, le moudjahid durant la Révolution et sa mission en tant que président de la République. Mieux que cela, il n'a jamais fait l'amalgame entre son rôle de père et d'époux et son rôle de premier magistrat du pays. C'est une grande perte pour l'Algérie et pour sa famille ». Mahieddine Amimour, ex-ministre de la Culture et de la Communication « Ce grand Monsieur n'a pas été parachuté, il était responsable de la 2e région militaire. C'est vrai qu'il n'était pas préparé à gérer les affaires d'un pays, mais il a fait un effort extraordinaire pour apprendre le métier. C'est vrai, également, qu'il n'a pas le charisme de Boumediene, mais il avait son propre charisme qu'il a forgé petit à petit. Il s'est entouré de personnes capables à tout point de vue pour être un des meilleurs chefs d'Etat arabe. Lors de son entrevue avec Brejnev en 1982, il lui a dit avec un courage rare que l'occupation de l'Afghanistan par l'armée rouge était similaire à celle des Etats-Unis au Vietnam. Sur le plan personnel, le défunt était un père affectueux, modeste et sensible. Il était à l'écoute du peuple. D'ailleurs, au lendemain du séisme d'El-Asnam, il n'a pas hésité à se rendre sur place alors que les répliques se suivaient toutes les minutes ». Djamel Ould Abbès, ex-ministre de la Santé « J'ai côtoyé le défunt durant 13 en tant que député et président de la commission des affaires étrangères à la fin des années 80. Ma relation avec lui était fraternelle. Lors des interviews données sur les chaînes françaises, il montrait toute la sagesse et les points de vue éclairés sur certaines questions. Il a sacrifié sa vie depuis son jeune âge au maquis et il a gravi les échelons petit à petit avant d'être Président. C'était un homme sage, pondéré et modeste. Il est considéré comme le père du pluralisme politique ». Moussa Benhamadi, ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication « L'Algérie perd l'un de ses meilleurs fils, un grand moudjahid, un grand chef militaire qui a formé des cadres et a présidé aux destinées de l'Algérie durant treize ans avec des moments difficiles et dans des conditions pénibles. Je cite la crise économique, le courage d'avoir répondu aux aspirations des jeunes. Grâce à lui, il y a eu la presse indépendante à côté de la presse publique, la plus développée et la plus variée dans le monde vu le nombre de quotidiens et de journalistes ». RND : L'Algérie a perdu un pionnier de la révolution nationale Le RND a considéré que le décès du président Chadli Bendjedid est « une perte pour l'Algérie avec le départ d'un des pionniers de la révolution du 1er Novembre », a souligné le RND dans un communiqué. Pour le parti d'Ahmed Ouyahia, le défunt est resté fidèle à ses principes et a su accomplir sa mission de président de tous les Algériens. Condoléances du président du Conseil constitutionnel à la famille de l'ancien président de la République Le président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaïz, a adressé, hier, un message de condoléances à la famille de l'ancien président de la République, Chadli Bendjedid, décédé samedi suite à une longue maladie. -« C'est avec une profonde tristesse que j'ai appris la nouvelle du décès de l'ancien président de la République, Chadli Bendjedid », écrit M. Belaïz dans son message à la famille du défunt « avec laquelle, a-t-il dit, nous partageons ces douloureux moments de tristesse que nous ne saurions surmonter que par notre résignation à la Volonté divine ». Le président du Conseil constitutionnel a exprimé également à tous les membres de la famille du défunt ses « condoléances » et sa « compassion » priant Dieu d'accorder au défunt Sa Sainte Miséricorde et de l'accueillir en Son Vaste Paradis. FLN : Il a toujours veillé à l'unité des Algériens Pour le FLN, « le décès de l'ex-président Chadli est une perte et pour l'Algérie et pour le parti ». Tout en rappelant que le défunt avait déjà occupé le poste du SG du FLN, Abdelaziz Belkhadem a rappelé que Chadli était un militant de premier rang lors de la guerre de libération et a participé plus tard à la construction de l'Algérie indépendante. « Il était toujours fidèle à son patriotisme », souligne le communiqué du FL N. Pour ce parti, le défunt restera l'exemple d'un homme, un militant des droits des Algériens et un président courageux et conscient, qui a toujours travaillé pour l'unité des Algériens. L'ONM salue les qualités du défunt L'Organisation nationale des moudjahidine (ONM) a salué les qualités de l'ancien président de la République, Chadli Bendjedid, décédé samedi, à l'âge 83 ans, mettant en avant les sacrifices consentis par le défunt durant la guerre de libération nationale et ses efforts en faveur de la construction du pays au lendemain de l'indépendance. Dans un message de condoléances au nom de la famille révolutionnaire, l'ONM a exprimé sa profonde tristesse suite au décès du président moudjahid Chadli Bendjedid qui vient de nous « quitter alors que le pays célèbre le cinquantième anniversaire de l'indépendance après avoir été à l'avant-garde du combat pour la libération du pays aux côtés de ses frères moudjahidine ». « Chadli Bendjedid a assumé avec dévouement et loyauté ses responsabilités au sein de l'Armée de libération nationale puis dans les années post-indépendance notamment en présidant aux destinées du pays qu'il a conduit vers de nombreux acquis que l'histoire lui retiendra », souligne en substance le message de l'ONM. L'Organisation rappelle encore l'esprit d'ouverture et la perspicacité de celui qui avait « pris conscience d'avance des effets des mutations survenues sur la scène nationale » affirmant que la mémoire du Président et du SG du FLN restera vive dans l'esprit des générations et dans le registre des symboles de ce pays. Ennahda : Perte d'un symbole Le Mouvement Ennahda, qui s'est déclaré« profondément attristé » par le décès de l'ex-président Chadli Bendjedid, a exprimé ses condoléances à la famille du défunt ainsi qu'à toute la famille révolutionnaire et au peuple algérien, considérant que le décès de l'ancien chef d'Etat « représente la perte d'un symbole national sincère qui a consenti à son pays et à son peuple tous les efforts et les sacrifices dont il avait besoin ». UGTA : Les travailleurs en deuil Le SG de l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Saïd, a adressé à la famille du défunt les condoléances de la Centrale syndicale au nom des travailleuses et des travailleurs de l'Algérie. « C'est avec une profonde tristesse que la centrale syndicale a appris le décès du président Chadli Bendjedid et présente ses sincères condoléances à sa famille et à toute la famille révolutionnaire », souligne en substance le message. FBG : Très affligé par la perte d'un frère et moudjahid Le Front de la bonne gouvernance (FBG) s'est déclaré « très affligé » par le décès « du frère, père et moudjahid Chadli Bendjedid ».