Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a condamné dimanche la prise de pouvoir par les rebelles du Séléka à Bangui et s'est déclaré inquiet des violations de droits de l'homme, selon son porte-parole Martin Nesirky. Les rebelles se sont emparés de la capitale de la République centrafricaine, après la fuite du président François Bozize du palais présidentiel, d'après des informations publiées dimanche. La prise de Bangui constitue l'étape la plus importante à ce jour dans la guerrila des rebelles qui se font appeler "Seleka", un terme de la langue sango qui signifie "alliance". Le secrétaire général "réitère que les Accords de Libreville, négociés par les chefs d'Etat et de gouvernements de la Communauté économique des Etats d'Afrique centrale (CEEAC), demeure le cadre le plus fiable pour garantir une paix et une stabilité durables dans le pays".