La Grande-Bretagne partage la même position que l'Algérie dans son refus de payer les rançons exigées après des actes d'enlèvements, a affirmé lundi l'ambassadeur britannique à Alger, Martyn Ropper. "Nous partageons la même politique (avec l'Algérie) dans le non-paiement de rançons dans une situation d'enlèvement", a déclaré M. Ropper lors d'un point de presse animé avec le président du groupe parlementaire d'amitié algéro-britannique, Mark Menzies, qui a achevé une visite à Alger. Le diplomate britannique a indiqué qu'"à cet égard, l'Algérie et le Royaume-Uni ont beaucoup de choses à faire ensemble", rappelant la rencontre algéro-britannique dans le domaine sécuritaire tenue, il y a deux semaines, à Londres. "Nos deux pays ont une longue histoire dans la lutte contre le terrorisme", a-t-il rappelé. Concernant l'attaque terroriste de Tiguentourine, il a indiqué que les entreprises britanniques "se sont engagées à continuer à travailler en Algérie". "C'est le message clair que j'ai eu de l'ensemble des entreprises britanniques installées en Algérie", après l'attaque terroriste qui a ciblé en janvier dernier le site gazier de Tiguentourine dans le sud du pays. Renforcer davantage les relations à tous les niveaux (parlementaire britannique) ALGER - Le président du groupe parlementaire d'amitié algéro-britannique, Mark Menzies, a mis en exergue, lundi à Alger, la nécessité de renforcer et de consolider davantage les relations bilatérales à tous les niveaux. "Lors de mes différents entretiens avec le Premier ministre, le ministre de l'Energie et des Mines et celui de la Santé, il a été souligné la nécessité de renforcer et de consolider les relations bilatérales à tous les niveaux, notamment politiques et économiques", a indiqué M. Menzies lors d'un point de presse animé à l'aéroport international Houari-Boumediene, à l'issue d'une visite à Alger. Qualifiant de "fructueuses" ses rencontres avec les autorités algériennes, il a affirmé avoir évoqué la question de la construction d'infrastructures hospitalières et de l'intervention d'entreprises étrangères dans ces projets ainsi que de tous les domaines relatifs à ce secteur. "Il y a de nombreuses entreprises britanniques qui veulent investir en Algérie dans le cadre de partenariats", a-t-il relevé, précisant que les deux pays "travaillent ensemble pour dynamiser leur coopération". M. Menzies a indiqué, par ailleurs, que les entretiens avec la partie algérienne a porté sur l'enseignement de l'anglais et sa généralisation en Algérie, précisant avoir effectué, dans la matinée de lundi, une visite à l'Université d'Alger où il a rencontré des étudiants et des enseignants du département d'anglais. Le président du groupe parlementaire d'amitié algéro-britannique avait été reçu dimanche par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, par le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, et par le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Abdelaziz Ziari. La délégation britannique est composée de six membres, issus des deux chambres du Parlement de Grande-Bretagne.