Le ministre de la Formation et de lÆEnseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a appelé mardi à Alger les cadres de son secteur à améliorer la qualité de la formation dispensée. "Vous allez à partir de maintenant participer à améliorer la bonne gouvernance du secteur de la formation et de l'enseignement professionnel mais aussi la qualité de la formation dispensée", a lancé le ministre à l'adresse de 21 directeurs de centres de formation professionnelle en les installant dans leurs nouveaux postes. Le ministre a souligné dans ce contexte que ces objectifs "sont des questions importantes puisque elles constituent l'essentiel du plan d'action du gouvernement en ce qui concerne le secteur". Il a rappelé, à ce propos, que ces deux actions, votées par le Parlement, visent à répondre aux besoins de l'entreprise économique et surtout à faciliter l'insertion dans le monde du travail aux jeunes. "Nous sommes un pays en plein développement et nous avons donc besoin de créer de la ressource humaine qualifiée", a souligné M. Mebarki, ajoutant que son secteur "nécessite un retour vers ses prérogatives et ses orientations originelles". Il a également indiqué que le secteur de la formation "doit sortir de ce chemin scolaire et scolarisé et assurer les besoins en ressources humaines afin d'accompagner le développement économique du pays". Pour le ministre, ce "grand défi" est "tout à fait réalisable" pour peu qu'on se mobilise et qu'on mette le formateur au centre de la perspective de réhabilitation. Le ministre a saisi l'occasion pour appeler les directeurs qu'il venait d'installer à prendre en charge toutes les questions relatives à la gestion des établissements, des carrières des travailleurs, du dialogue avec les partenaires sociaux pour venir à l'essentiel de la mission du secteur. "Le dialogue, le sérieux, l'écoute et l'application stricte des textes réglementaires, constituent les moyens de notre réussite", a-t-il précisé. Abordant, par ailleurs, la nécessité de développer les spécialités, M. Mebarki a fait savoir que son secteur dispose depuis janvier dernier d'une nouvelle nomenclature dans ce domaine. 350 directeurs de centres de formation dont 21 à Alger ont passé avec "mérite" le concours organisé dernièrement par la tutelle dans le but de "combler l'absence dans ces postes au niveau national", a-t-on indiqué. Cette absence se faisait sentir d'une façon "négative" sur le plan pédagogique, dans la signature des diplômes, le développement des spécialités et des carrières des travailleurs, a relevé le ministre.