Le 21ème sommet extraordinaire de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) s'est ouvert, vendredi à Addis-Abeba, en présence des chefs d'Etat des pays membres de ce groupement régional à l'exception du Soudan et de Djibouti représentés à un niveau ministériel. La situation en Somalie a été le seul point examiné par les participants à l'ouverture du sommet, a-t-on indiqué. La séance d'ouverture a été marquée notamment par l'intervention du Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, en sa qualité du président de l'IGAD. Dans son intervention, M. Desalegn a relevé la nécessité de soutenir les efforts du gouvernement somalien visant à renforcer la paix et la stabilité dans ce pays de la corne de l'Afrique. Le président de l'IGAD a également appelé les Etats membres du groupement à "adopter une position commune lors de la conférence sur la Somalie prévue le 7 mai à Londres au Royaume Uni". Après la séance d'ouverture, les travaux du sommet se sont poursuivis à huis clos. Le Soudan et Djibouti ont été représentés au sommet respectivement par le ministre soudanais des Affaires étrangères, Ali Ahmed Karti, et le ministre djiboutien de la Coopération internationale, Ahmed Ali Silay. Créée en 1996, l'IGAD regroupe sept pays d'Afrique Orientale : Djibouti, l'Ethiopie, Kenya, la Somalie, le Soudan, l'Ouganda et le Sud-Soudan.