L'office national de gestion et d'exploitation des biens culturels a effectué samedi au jardin Ibn-Badis (ex Promenade Letang) d'Oran, une opération de réhabilitation de la porte du Caravansérail, dont une partie s'est effondrée suite à la tempête de 2001, a-t-on appris de l'annexe de l'office. Cette opération, visant la valorisation des monuments archéologiques que recèle la wilaya d'Oran dont cet édifice historique laissé à l'abandon plus d'une décennie, consiste à ranger les pierres et à les nettoyer afin d'entretenir ce monument et de le préserver, selon la même source. Des spécialistes en archéologie relevant de l'annexe précitée prennent part à cette opération aux cotés de l'association "Imam El Houari" et d'historiens et férus du patrimoine. Une journée d'information sur le Caravansérail connu également sous l'appellation "hôtel des caravaniers" a été organisée pour sensibiliser les citoyens sur cet édifice historique classé patrimoine national, de même que deux conférences traitant des aspects historiques et architecturaux de ce portail. Selon des données historiques, cet édifice se distingue par un style architectural arabo-musulman. Construit en 1848, il fut d'abord le portail de l'hôtel des caravaniers qui fut transformé en hôpital Saint Lazare. La porte fut transférée au jardin "Ibn Badis" en 1955 après la destruction de l'édifice en 1883. La ville d'Oran dispose de nombreuses portes historiques dont celles d'Espagne, de Tlemcen, de Canastel, "Porte Santon" appelée par les oranais "El Marsa", lesquelles attirent de nombreux touristes.