Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a indiqué, dimanche à Alger, que toutes les conditions humaines et matérielles ont été "réunies" pour "garantir et sécuriser" l'opération des inscriptions universitaires des nouveaux bacheliers qui débutera le 7 juillet prochain. Dans une déclaration en marge d'une conférence nationale regroupant les directeurs des établissements universitaires et les recteurs des facultés et consacrée à la préparation de la prochaine année universitaire, le ministre a souligné que "toutes les conditions humaines et matérielles ont été réunies pour sécuriser et contrôler l'opération des inscriptions universitaires" pour les bacheliers de la session juin 2013, notamment, du "piratage" dont pourrait faire l'objet le système informatique. Le ministre a précisé, dans le même contexte, que pour "faciliter" les procédures d'inscription des nouveaux bacheliers il sera procédé, pour la première fois, à la diffusion de spots publicitaires à la télévision et à la radio en "langue amazighe" en sus des langue arabe, française et anglaise. Selon le ministre, des mesures seront prises pour "éviter l'inscription des étudiants dans deux établissements universitaires", phénomène soulevé lors de cette conférence par une représentante de l'université de Boumerdès qui a affirmé que plusieurs cas de ce genre ont été enregistrés lors de la dernière année universitaire. Il s'agit de l'inscription du nouveau bachelier via Internet dans deux ou trois universités, ce qui lui permet de bénéficier de deux bourses universitaires, voire plus en sus d'un hébergement dans plusieurs cités universitaires. M. Harraoubia a souligné que dans le cadre de la préparation de la prochaine année universitaire, les conférences régionales organisées depuis le mois de décembre 2012 ont permis d'examiner et de débattre de prés de 600 communications pédagogiques et sociales présentées par les responsables des universités et recteurs des facultés. La relation entre l'université et la réalité économique a également été débattue lors de ces rencontres au cours desquelles il a été souligné l'impossibilité d'ouvrir de nouvelles spécialités à l'université sans prendre en considération les besoins du marché du travail et les exigences du monde économique.