Contrairement aux années précédentes, l'ouverture des inscriptions universitaires a été marquée hier par l'affluence des nouveaux bacheliers dès les premières heures de l'opération. « Un flux sans précédent », reconnaît le recteur de l'université Alger II ( Bouzaréah) M. Henni. Pas moins de 50 inscriptions définitives ont été effectuées une demi-heure après l'ouverture de l'opération. La tendance sera sans nul doute à la hausse. Les nouveaux bacheliers préfèrent en finir avec les inscriptions avant le Ramadhan. C'est ce qui explique, d'ailleurs, le rush au niveau de tous les services aménagés pour leur faciliter la tâche sans qu'ils se déplacent en dehors de l'établissement vers lequel ils ont été orientés. Venus de Tizi-Ouzou, Msila, Médéa… certains promus orientés vers les départements de la faculté des Langues et Lettres ont affiché leur hâte à achever les procédures d'inscriptions et de dépôt du dossier d'hébergement auprès des services de l'ONOU installés à l'occasion dans toutes les universités du pays. Satisfaits de leurs orientations vers les filières de leur choix, les étudiants n'ont trouvé aucune difficulté à accomplir cette tâche. « Nous avons effectué nos inscriptions en langue française en 30 minutes », se réjouissent deux bachelières, ajoutant avoir préparé leurs dossiers d'inscriptions dès l'annonce des résultats du Bac. Ce qui n'est pas le cas pour ceux venus de loin. Ils reprochent au ministère de ne pas avoir informé les nouveaux bacheliers orientés en dehors de leurs wilayas sur les pièces administratives à fournir dans le cadre des inscriptions. «Pour le dossier de bourse, je ne savais pas qu'il fallait présenter le relevé des émoluments du tuteur. Je suis obligée de revenir demain pour compléter mon dossier», regrette une lauréate venue de Tizi-Ouzou et orientée vers le département Langues. Même problème soulevé par une autre bachelière originaire de M'sila inscrite au département Langue russe. «J'ai préféré venir aujourd'hui pour éviter le déplacement durant le ramadhan. Mais apparemment, mes calculs se sont avérés vains puisque je suis contrainte de revenir pour compléter ce qui manque», regrette-t-elle. Plus de 5000 nouveaux bacheliers ont été affectés à l'université de Bouzaréah, dont le tiers vers le département Langues. Selon M. Henni, toutes les conditions sont réunies pour assurer une bonne rentrée à tous les bacheliers. Dans chaque domaine, les étudiants seront répartis en groupe de 25 à 30 par salle de cours. «Ce qui permettra à l'étudiant d'être en proximité avec son enseignant», a souligné le recteur. La faculté Benyoucef-Benkhedda accueillera cette année 3200 nouveaux bacheliers en Droit, 1800 en sciences médicales (médecine, pharmacie, chirurgie dentaire) et 720 en sciences islamiques.