Le président du GS Pétroliers, Djaffar Belhocine, a estimé lundi qu'il y a eu une "redistribution des cartes" au niveau du championnat d'Algérie de Super-Division de handball, à l'issue de la compétition ayant pris fin samedi avec un nouveau sacre du GSP contre le CRB Baraki (33-26). "La hiérarchie a été bousculée et nous avons rencontré des équipes qui n'étaient pas à ce niveau il y a quelques années, à l'exemple de l'AS Aïn Touta, l'O El-Oued et Baraki qu'on a rencontrés en finale. Par contre, des équipes habituées à jouer les premiers rôles n'ont pas réussi à se qualifier en demi-finales telles que le HBC El-Biar, le MC Saïda ou encore la JSE Skikda", a déclaré Djaffar Belhocine à l'APS. "Cela dénote qu'il y a eu une redistribution des cartes qui a fait que certaines équipes n'ont pas réussi leur saison ou du moins ce qu'on peut appeler comme saison et d'autres ont profité de cette situation", a-t-il ajouté. En raison du retard enregistré dans le lancement de la saison 2013 du au boycott par plusieurs clubs du système de compétition sous l'ancienne direction aux commandes de la Fédération algérienne de handball (FAHB), le nouveau bureau fédéral, dirigé par Mohamed Aziz Derouaz, a décidé de faire jouer le championnat de Super-Division en forme de tournois. Pour le patron du GSP, le système de compétition "décidé et réfléchi à la va-vite après près de deux ans de gel du championnat n'a pas permis à certaines équipes de retrouver leur rythme de croisière du passé, ce qui explique le ratage de la saison". "C'est valable pour tout le monde car arriver à un stade avancé de la compétition n'est pas le fruit du hasard, mais disons que certaines équipes ont profité de cette situation", a expliqué l'ancien sélectionneur national. Revenant au nouveau sacre de son équipe, Djaffar Belhocine a estimé que "le titre de l'édition 2013 était venu confirmer la suprématie du GS Pétroliers sur le championnat d'Algérie depuis un certain nombre d'années". "Je pense que c'est un titre mérité et on ne peut pas dire le contraire. Nous ne sommes pas à notre première consécration en handball", a rappelé celui qui a conduit l'Algérie au titre de champion d'Afrique-1996 au Bénin, insistant cependant qu'il "n'y a pas de titre facile et que celui de cette année s'est joué dans une conjoncture assez particulière". "Durant des mois, les athlètes ont été mis à rude épreuve et nous avons joué des matches assez compressés (6 rencontres en 8 jours), ce qui laisse des traces sur l'organisme. Heureusement, l'entraîneur (Réda Zeguili) a géré convenablement tout le groupe pendant cette période de compétition", a-t-il dit. Selon le président du club multiple champion d'Algérie de handball (sous les appellations du MC Alger puis du GSP), l'"équipe est aguerrie à cette formule de compétition puisqu'elle est habituée à jouer le championnat d'Afrique où 7 matches sont programmés durant les 10 jours du tournoi. La réaction de tout le groupe a été positive grâce aussi à l'apport des juniors qui intègrent constamment l'équipe fanion".