Le président du CR Belouizdad (Ligue 1 algérienne de football), Azzedine Gana, a assuré mardi que l'opération de régularisation des joueurs devra être achevée avant la fin du mois de juin, précisant que la direction va tenir ses engagements. "La direction du club va s'atteler à régulariser la situation financière des joueurs avant la fin juin. Certains éléments ont été régularisés, d'autres pas encore, il y a en tout 9 joueurs que nous devons payer", a affirmé à l'APS le premier responsable du Chabab. Le CRB a traversé une crise financière sans précédent lors du précédent exercice, marqué par des mouvements de grève à répétition des joueurs qui voulaient, à travers ces actions, exprimer leur mécontentement devant la lenteur de la direction pour les régulariser. "Nous avons tant souffert sur le plan financier, et cela s'était répercuté négativement sur le groupe. Je comprends parfaitement la réaction des joueurs, mais je tiens à préciser que tout le monde aura son dû avant la fin juin", a-t-il affirmé. Cette situation a poussé certains joueurs à quitter le club à l'image de Lyes Boukria et Smail Kherbache, alors que l'attaquant international Islam Slimani, a saisi la chambre de résolution des litiges (CRL) de la FAF pour résilier son contrat. "Boukria et Kherbache ne feront pas partie de l'effectif de la saison prochaine, alors que le gardien de but Ousserir, ne m'a rien signifié encore", a expliqué Gana. Par ailleurs, et concernant l'éventualité de l'arrivée d'une société pour le rachat du club, le responsable belouizdad se dit confiant à propos de l'aboutissement de ce projet. "Il est impératif pour le CRB qu'il soit repris par une société nationale, à l'image d'autres formations. Nous sommes en contact avec la caisse d'épargne et de prévoyance-banque (CNEP), et j'espère que les pourparlers vont aboutir prochainement". Enfin, Azzedine Gana, démissionnaire, a réitéré son désir de quitter les règnes du club, "dès la signature du protocole d'accord avec le futur actionnaire majoritaire du club", réaffirmant que sa décision était "irrévocable".