Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a indiqué, mardi à Alger, que la politique économique nationale sous la conduite du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a permis de minimiser les effets "néfastes" de la crise mondiale sur l'Algérie. "La politique économique nationale sous la conduite éclairée du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a permis de minimiser les effets néfastes de la crise mondiale sur notre pays et de lui donner une marge de manœuvre économique et sociale confortable", a souligné M. Sellal à l'ouverture des travaux du forum économique et social organisé par le Conseil national économique et social (CNES) à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance. Selon le Premier ministre, nombreux sont les analystes qui estiment que l'envergure de la crise qui secoue actuellement l'économie mondiale induira "fatalement" dans le futur des mutations "profondes" des structures financières, industrielles et même sociocritiques. "Cette situation favorable de l'Algérie ne doit en aucun cas occulter les nécessaires réajustements et réformes que nous devons opérer pour garantir la consolidation des équilibres de l'économie nationale et sa mue vers une diversification induisant des importations réduites et moins de dépendance aux hydrocarbures, une croissance soutenue et un recul du taux de chômage, notamment chez les jeunes", a fait remarquer M. Sellal. Pour atteindre ces objectif, le gouvernement s'appuie sur un certain nombre de leviers, dont la promotion et l'accompagnement de l'investissement créateur de richesse et d'emplois, l'amélioration du climat des affaires, le soutien à la production nationale ainsi que l'encouragement du partenariat public-privé devant permettre le transfert de technologie et de savoir-faire au profit des appareils de production de services, a-t-il dit. Dans le même contexte, le Premier ministre a réaffirmé la "disponibilité" du gouvernement à œuvrer "en concertation et sans exclusive avec toutes les bonnes volontés pour le bien des enfants" de l'Algérie. Il a en outre relevé que le chemin parcouru par l'Algérie depuis l'indépendance a été "à la hauteur de la nation et de son combat libérateur", relevant que l'Algérie est désormais classée dans la catégorie des pays à développement humain élevé par les organismes internationaux et les agences spécialisées des Nations unies. M. Sellal a également mis en exergue le rôle du CNES en tant qu'"espace de concertation libre et pluridisciplinaire ayant contribué significativement à la formulation des politiques publiques du pays", soulignant aussi la "pertinence" de ses analyses et propositions qui sont un "instrument d'évaluation et de prospective en matière économique et sociale". Les travaux du forum qui se déroulent en atelier pendant trois jours, seront sanctionnés jeudi par la présentation des résultats et des recommandations.