Le ministre des Finances, Karim Djoudi, a écarté, mardi à Alger, tout impact de la légère hausse du déficit budgétaire cette année sur les projets inscrits par le gouvernement pour le reste 2013. Le déficit budgétaire atteindra 20% du PIB en 2013, en hausse de 2% par rapport à 2012, en raison de la hausse des dépenses d'équipement, a expliqué le ministre à des journalistes en marge du Forum socio-économique du cinquantenaire de l'indépendance. Ce déficit, qui sera compensé par le Trésor et le Fonds de régulation des recettes (FRR), n'aura pas d'impact sur les équilibres macro-économiques du pays ni sur la mise en £uvre des projets programmés pour le reste de l'année en cours, a assuré M. Djoudi. "Il n'y aura pas de réduction des dépenses pour le reste de l'exercice en cours", a-t-il souligné. Le ministre a ajouté dans le même contexte que le programme quinquennal actuel sera mené à son terme en 2014, précisant "qu'aucun nouveau programme (pluriannuel) n'est encore décidé". Toutefois, "il faudrait avoir, dans l'avenir, une nouvelle vision en matière d'élaboration de budget de fonctionnement avec un rôle plus important pour la production hors hydrocarbures", a-t-il insisté. A une question sur la loi de finances complémentaire 2013, le ministre a précisé que l'avant-projet de ce texte est actuellement en débat au niveau du gouvernement, affirmant, au passage, que cette loi ne prévoit pas de nouvelles taxes. La loi de finances de l'année 2013 tablait sur un PIB de 16.177 milliards de DA avec un déficit budgétaire de 3.059 milliards de DA (18,9% du PIB).