Une cérémonie célébrant le 51e anniversaire de l'indépendance nationale s'est déroulée jeudi au siège du ministère des Affaires étrangères au cours de laquelle il a été procédé à la levée des couleurs nationales, au dépôt d'une gerbe de fleurs devant la stèle commémorative, et à la lecture de la fatiha à la mémoire des chouhada. Cette cérémonie a été présidée par le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci, en présence de moudjahidine et de cadres du ministère. A cette occasion, une conférence sur l'histoire de la colonisation française en Algérie (1830-1962) a été animée par le directeur général des Archives nationales, Abdelmadjid ChikhiE qui a considéré le 5 juillet 1962 comme une date de recouvrement par les Algériens de leur souveraineté nationale. Dès 1830, les autorités coloniales ont mené une politique basée essentiellement sur la destruction des fondements de l'Etat algérien, en ciblant notamment l'unité nationale à travers des tentatives de division du peuple algérien, a-t-il rappelé. Le système colonial a également procédé à la confiscation des biens des Algériens à travers le code de l'indigénat que M. Chikhi a qualifié d'"acte raciste pire que l'esclavagisme". Pour M. Chikhi, "le véritable référendum d'autodétermination du peuple algérien a été le jour du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954".