L'Institut pasteur d'Algérie (IPA) dispose de plus de 3,5 millions de doses du vaccin Tétra-Hib d'ici fin 2013, a déclaré mardi à Alger le directeur général de l'Institut , Kamel Kezzal. Dans un entretien accordé à l'APS, le Pr Kezzal a précisé qu'une quantité de 3,5 millions de doses de vaccin Tétra-Hib antidiphtérique, anticoquelucheux et antitétanique sera disponible d'ici à fin 2013, indiquant que l'institut réceptionnera une grande quantité avant la fin de l'année en cours. Dans les prochains jours, l'IPA distribuera plus de 620.000 doses, a ajouté le responsable qui rassure que les ruptures de stocks enregistrées en 2011 et 2012 ne se reproduiront plus à l'avenir. L'institut, a-t-il indiqué, dispose de plus de 4 millions de doses de vaccin antipolio. Jusqu'à aujourd'hui, les besoins nationaux en sérum anti-scorpionique ont été satisfaits à hauteur de 80 % notamment dans les des wilayas du sud où plus de 62.000 doses ont été distribuées, selon le Pr Kezzal qui a indiqué que le stock en sérum anti-scorpionique s'élève à 10.000 doses. Le directeur général de l'IPA a affirmé la disponibilité de tous les vaccins inscrits dans le cadre du calendrier national des vaccins pour enfants et autres. En 2011 et 2012, l'institut a rencontré des difficultés pour le financement des vaccins, engendrant des ruptures de stocks qui ont nécessité l'intervention du gouvernement. L'ancien premier ministre, Ahmed Ouyahia avait donné des instructions strictes à la Banque nationale d'Algérie (BNA) pour accorder à l'Institut pasteur un crédit de 3 milliards de da s'étalant sur une dizaine d'années avec un taux d'intérêt de 1%. L'IPA a, entre autres, bénéficié d'un appui pour la financement et gestion du stock stratégique des vaccins et produits pharmaceutiques destinés à la santé publique. Le ministère de la Santé a pris en charge 50% des crédits destinés à l'achat des vaccins et des sérums. L'Institut pasteur d'Algérie, qui figure parmi les principaux acteurs dans le domaine des produits pharmaceutiques, a eu ces dernières années des difficultés à recouvrer ses créances auprès des établissements hospitaliers, ce qui l'a empêché de payer la facture de l'importation des vaccins.