Le directeur général de l'Institut pasteur d'Algérie (IPA), le Pr Kamel Kezzal a souligné mardi à Alger la nécessité de réhabiliter l'institut pasteur pour lui permettre de reprendre sa place d'antan. Dans un entretien à l'APS, le Pr Kezzal, spécialiste en microbiologie a imputé "le recul" de l'institut à la décennie noire qu'à connue l'Algérie d'une part et au manque de moyens financiers d'autre part. Actuellement, 33 professeurs universitaires exercent au sein de l'institut assistés par des compétences de différentes spécialités, des adhérents au conseil technique ainsi que des conseillers. Le responsable a souligné la coordination des efforts entre le ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, le ministère de la Santé, la population et la réforme hospitalière et l'Université de Bab Ezzouar pour doter l'institut en compétences, rappelant que les portes de l'établissement sont ouvertes à tous les maîtres-assistants qualifiés. Par ailleurs, le Pr Kezzal s'est félicité de l'élaboration de l'organigramme de l'institut qui n'existait plus depuis les années 90, soulignant que cet organigramme qui fixe les missions de chaque service contribuera à la relance de la recherche scientifique et l'élargissement des activités de l'institut. Il a précisé que les centres de référence à travers le pays ont été dotés des moyens nécessaires pour travailler dans les meilleures conditions et que des directions régionales ont été ouvertes. Créé en 1894, l'Institut pasteur d'Algérie active dans le cadre d'un réseau d'instituts internationaux qui échangent les informations dans le domaine de la recherche scientifique. Elle occupait la deuxième place dans le monde après l'Institut pasteur français avant la décennie noire qu'a vécue l'Algérie.