Il faut attendre le résultat des inspecteurs de l'ONU en Syrie enquêtant sur l'usage présumé d'armes chimiques avant de discuter de toute action du Conseil de sécurité, a déclaré mercredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. "La partie russe a insisté sur la nécessité d'attendre les résultats de la mission d'inspection de l'ONU qui se trouve actuellement en Syrie et qui enquête sur les allégations d'usage d'armes chimiques dans le conflit syrien", a rapporté le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué mercredi, après un appel téléphonique entre M. Lavrov et son homologue britannique William Hague. Cet entretien a eu lieu à la demande des Britanniques, selon le communiqué russe. Plus tôt dans la journée de mercredi, le premier vice-ministre russe des Affaires étrangères Vladimir Titov, cité par l'agence de presse Interfax, avait déclaré : "Discuter de toute réaction du Conseil de sécurité avant que les inspecteurs de l'ONU en Syrie n'aient présenté leur rapport est pour le moins inopportun". "Le Conseil doit s'unir afin d'agir pour la paix", a déclaré, de son côté, Ban Ki-moon dans un discours au Palais de la Paix, à La Haye, soulignant que "le moment le plus critique de ce conflit" avait été atteint.