L'université d'été du Front du changement (FC) s'est ouverte mercredi à Zemmouri (Boumerdes) avec la participation de plus de 300 délégués et de nombreux invités, dont des intellectuels et chefs et représentants de partis politiques algériens et de différents pays arabes, selon les organisateurs. Cette rencontre, dont les travaux se poursuivront jusqu'au 7 du mois, sous le thème ''le consensus démocratique : garantie contre la corruption, l'arbitraire et le putsch'', se propose de débattre de nombreux sujets politiques, liés particulièrement ''aux changements en cours dans le monde arabo-musulman, et aux grands défis rencontrés par les processus démocratiques'', a-t-on indiqué de même source. Dans son allocution d'ouverture, le président du FC, Abdelmadjid Menasra, a réitéré son a adhésion à l'idée du ''candidat du consensus national pour les élections présidentielles prochaines''. Dans ce contexte, M. Menasra a souligné, également, ''l'importance de l'avènement d'un consensus national sur la Constitution, en vue d'y introduire des amendements portant notamment sur la limitation des mandats présidentiels, la nature du système politique et l'alternance au pouvoir''. ''Cette démarche est à même d'ouvrir la voie pour l'instauration d'une véritable démocratie consensuelle, marquée par la "pérennité" et la "continuité", a estimé le leader du FC. Plusieurs personnalités ont été invitées à prendre la parole, dont le président du Front national algérien (FNA), Moussa Touati, qui a souligné l'importance de la formation de la jeunesse algérienne, afin, a-t-il dit, de ''lui permettre de faire face à la corruption sous toutes ses formes'', assurant que l'Algérie ''ne peut se construire sans la force de sa jeunesse'', considérée comme ''l'unique moyen pour consacrer le changement véritable''. Des conférences et tables rondes, dont l'animation sera assurée par des personnalités politiques et des professeurs algériens et étrangers, sont inscrites au programme de cette rencontre, selon les organisateurs.