La "lutte contre le trafic des stupéfiants nécessite plus de coopération et d'échanges d'information", a souligné, mardi a Oran, la présidente d'Interpol, Mireille Ballestrazzi. Lors d'une conférence de presse, organisée en marge de la 22e conférence régionale africaine d'Interpol, Mme Ballestrazzi a estimé que cette lutte est devenue difficile nécessitant l'intensification de la coopération bilatérale, régionale et international et d'échanges d'information. Dans le même ordre d'idées, la présidente d'Interpol a ajouté que la présence des forces de sécurité chargées de cette mission au niveau des frontières des pays est nécessaire, de même que l'organisation de ces forces ans un cadre de coopération régionale. "Les voies de trafic de drogue sont planétaires et derrière ce fléau existent des réseaux organisés qui font énormément d'argent", a encore souligné Mme Ballestrazzi, appelant à "élever le niveau de coopération en la matière pour pouvoir avancer". "Interpol, qui offre des outils de communication utiles et sécurisés pour lutter contre les crimes à savoir le trafic de stupéfiants, est à la quête d'une coopération avec des initiatives régionales pour hisser le niveau de ce combat", a-t-elle ajouté. La lutte contre ce fléau sera à l'ordre du jour de l'assemblée générale d'Interpol qui se tiendra en Colombie en octobre prochain, a-t-elle annoncé.