Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est vivement félicité mercredi de l'émergence de ''discussions internationales sérieuses'' qui pourraient déboucher sur un accord au Conseil de sécurité de l'ONU en vue de sécuriser et détruire les stocks d'armes chimiques de la Syrie suite à la proposition de la Russie. Le Secrétaire général ''salue, par conséquent, la décision du président Barack Obama de prendre le temps d'examiner cette opportunité diplomatique en vue d'atteindre cet objectif crucial'', a déclaré son porte-parole au siège de l'ONU à New York. Ces propos font suite à une activité diplomatique soutenue depuis ces derniers jours après que la Russie eut proposé que Damas place ses armes chimiques sous contrôle international. Parallèlement, les échantillons prélevés par l'équipe de l'ONU sur l'utilisation de telles armes lors d'un incident remontant au 21 août sont actuellement examinés par des laboratoires européens. Dans un discours prononcé mardi dernier, le président Obama a évoqué ''des signes encourageants depuis quelques jours'', annonçant son intention de dépêcher jeudi son secrétaire d'Etat, John Kerry, à Genève, pour qu'il y rencontre le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, dans le cadre de nouveaux pourparlers. M. Obama a indiqué qu'il comptait poursuivre lui-même les discussions avec le son homologue russe Vladimir Poutine. Le chef de l'ONU a salué les efforts déployés par la Russie pour rendre possible un accord : ''Il espère que les rencontres russo-américaines, plus tard cette semaine, permettront de se rapprocher d'un processus capable de répondre à la menace posée par les armes chimiques syriennes et auquel toutes les parties adhéreront'', a ajouté le porte-parole.